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De maux en mots ...

15 décembre 2014

Deux ans après... le parcours de la combattante continue.

angeJe reviens pour témoigner...

 

Parce que, comme toi, Coumarine, j'aurais aimé trouver cette semaine au moins une femme qui puisse

partager "mon RV avec le lymphoedème"...

 

Laure 2

http://coumarine2.blogspot.fr/

 

Deux ans après jour pour jour après la mastectomie, je viens de subir une anastomose ( connexions du système lymphatique au système veineux) pour améliorer la circulation de la lymphe du côté du bras où la chaîne ganglionnaire a dûe être retirée en même temps que le sein.

J'avais RV mardi avec un jeune chirurgien dont j'avais eu les coordonnées par hasard sur le stand de La Ligue contre le Cancer lors de la fête des Associations de ma ville en septembre.

RV pris... 4 mois après, c'était donc mardi 9 décembre.

 

Et par le plus heureux des hasards encore une fois ( merci mon ange-gardien !), lors de ce RV, un patient se désiste... Pas le temps de réfléchir, je prends sa place... direction le bloc opératoire dès le lendemain !

Je vous passe les détails de l'attente, des souvenirs de bétadine et autres anesthésies qui ressurgissent...

Me voilà telle une cobaye pleine d'espoir pour que mon lymphoedème diminue peut-être un jour.

Deux interventions à prévoir encore en 2015, et un an et demi pour attendre un résultat hypothétique..."si mes vaisseaux répondent bien"...

 

 

Alors je reviens pour écrire l'espoir ...

parce que cette intervention n'est pas pratiquée en France, qu'il y a des domaines de chasse gardée dans la médecine, m'a dit ce chirurgien,

et que mon parcours aidera peut-être une autre femme à espérer non seulement guérir de ce crabe mais ne pas en subir encore les pinces des années durant...

 

Le cancer est une maladie dont on parle  plus facilement aujourd'hui, parfois d'ailleurs trop enrubannée de rose ...

mais la prise en charge de "l'après-cancer" doit faire partie des progrès à venir.

 

http://www.e-cancer.fr/le-plan-cancer

 

bonheur 2

 

<< Soyez comme l'oiseau, posé un instant

Sur des rameaux trop frêles,

Qui sent plier la branche et qui chante pourtant,

Sachant qu'il a des ailes >>

                                                  V.Hugo ...   

 

                                              Merci Colette, cette devise est la mienne...

 

 http://coletteblog.canalblog.com/archives/2014/12/14/31129839.html#comments

 

 

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2 mars 2014

Au revoir !

 

 

éveil

 

 

Cette phrase résume bien le chemin parcouru depuis deux ans,

grâce à la maladie.

 

chat lions

 

 

Avoir réussi au fond de soi à traverser la tempête,

et puis à choisir dans sa vie,

entre l'illusoire et l'indispensable,

entre les faux et les vrais amis.

 

 

Picasso

 

 

Avoir accepté le handicap

comme une force pour affronter l'adversité .

 

 

Norra et Jo Zef

 http://www.boutdevie.org/categorie/blog-frank-bruno/

 

 

Puiser dans l'Amitié et dans l'Amour,

avec des grands A.

 

 

 soleil

 

 

 Je continuerai avec joie à rendre visite à mes "blogamis",

mais j'ai un grand besoin d'une correspondance rapprochée et sincère,

resserrer les liens avec les fidèles, les Amis,

ceux qui font du bien au coeur et à l'âme

car ils savent ce que j'ai traversé pour l'avoir vécu aussi.

 

 

 Ne plus me disperser sur la toile,

ne plus m'exposer à tout vent,

faire des choix, assumer des valeurs,

 c'est me respecter.

Mon parcours de combattante depuis 2 ans m'a appris aussi cela...

 

 

 

 

respect

 

 

 

 

26 février 2014

Merci Elisabeth !

orchidée

Ce matin, j'ai choisi d'aller pour la dernière fois à la sophrologie.

Date anniversaire : fin des traitements lourds il y a tout juste un an,

lorsque j'ai découvert aussi ces séances qui m'ont aidée à un point inimaginable.

 

J'ai apporté une belle orchidée à Elisabeth,

et plein de sourires réconfortants à mes amies du groupe.

Toutes m'ont trouvée courageuse de la démarche,

je me sentais juste prête :

j'ai choisi ce temps des vacances, cette date anniversaire,

je me sens soulagée de ne plus avoir ce RV hebdomadaire

qui me renvoyait encore à la maladie et

qui se rajoutait à mon emploi du temps même si c'était pour mon bien-être.

 

Encore ce matin, j'ai compris comme l'on peut choisir inconsciemment

de rester dans la souffrance, la culpabilité parce qu'on n'a pas connu autre chose,

et que le manque de confiance en soi fait qu'on ne se sent pas assez "bien"

pour mériter des compliments, ou même des cadeaux...

*

ça me fait tout drôle de réaliser certaines choses,

comme si je switchais en moi un nouveau mode de fonctionnement

qui m'autorise à dépasser de vieux schémas de conduite.

*

Il n'est jamais trop tard pour apprendre, comprendre, accepter et être heureuse.

*

 

 

« Désormais, la vie, je sais qu’elle a sa source en moi.

Je ne suis plus tenté de la chercher au-dehors. »

C. Juliet

 http://bonheurdujour.blogspirit.com/

 

bisous 3

 

 

25 février 2014

Déclic

 

Depuis toujours, les livres, en plus d'être une source de bonheur sans fin au quotidien,

m'apportent des réponses,

et de là surgit parfois un véritable "déclic".

*

En voici un fondamental pour moi

 conseillé par ma petite soeur de blog, Pomme.

Merci à elle, nous suivons le même chemin de Vie en parallèle.

 

 

guérir

 

Un chapitre auquel j'adhère complètement :

" Comment un conflit psychologique peut-il devenir un conflit biologique ?" ( P. 215)

*

Sans occulter les différentes causes connues de la maladie ( l'alimentation, les ondes nocives, l'environnement,  la prédisposition génétique) et les traitements médicamenteux indispensables pour la soigner, l'auteur pose l'idée qu' un conflit psychologique peut aussi en être à l'origine.

*

"La pensée, la croyance, le jugement créent alors un surstress suraigu permanent. Jour et nuit, les images reviennent, les dialogues intérieurs (roman intérieur) sont incessants, l'angoisse, la colère, la peine ne trouvent pas de solutions. L'information sera partout, dans l'eau du corps, dans l'ADN, dans le génome qui crée une protéine anarchique, qui crée le cancer."(P. 225)

 

"Chaque être humain porte dans chaque cellule de son corps, une "mécanique", une technologie surpuissante, qui extrait des informations de son entourage, qui stocke cette information et qui peut la retransmettre, modifiée.

Lorsque nous recevons des informations négatives de la part de notre entourage, nous devons dans un premier temps, faire attention à ne pas entrer dans l'énergie négative qu'ils transmettent, rester en dehors des histoires, se dissocier.

Dans un second temps, nous pouvons modifier ces informations. Sélectionnons nos amis ou bien ne nous laissons pas embarquer dans des conflits qui ne sont pas les nôtres et qui pourraient avoir un impact sur notre biologie."

 

*

 

Trois façons de déclencher un conflit biologique : ( P. 235)

 

  • Choc émotionnel que nous jugeons grave. Tout se fait en un instant.

 

 

 

  •  Ressasser toujours les mêmes idées qui créent les mêmes sentiments. L'information se matérialise dans les cellules du corps.

 

 

 

  • Ne pas être à sa place dans la vie, dans son évolution, par rapport à ses propres valeurs ou par rapport à certaines lois universelles.

 

 

 

 

livre écrireJ'ai perçu intuitivement depuis deux ans ces trois aspects. Je peux à présent les définir très précisément, côté familial, sentimental et professionnel.

 

Aujourd'hui, je peux dire que je suis sur le chemin de la guérison car j'ai trouvé les solutions de remplacement à ce qui ne me convenait pas :

  • m'éloigner de certaines personnes, ne plus me laisser envahir par leurs intérêts financiers qui les ont conduit eux-mêmes à la maladie.

 

 

( Pour moi, le choc émotionnel se situe là, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase un après-midi de l'été 2011)

 

 

 

  • m'éloigner du miroir aux alouettes de la séduction, mal-sain, sans issue que de vouloir tenter de subvenir à cette quête  de reconnaissance à travers le regard de l'Autre. 

Des années de manque de confiance en moi et puis de culpabilité tenue enfermée, qu'il a fallu enfin extraire en sacrifiant une partie de moi, en gage de survie de tout le reste de mon corps .

Avoir de la gratitude pour cela pour ce sein "que je ne saurais plus voir"...

 

 

  • quitter ma classe pendant 14 mois,

puis la retrouver avec plaisir, partager, déléguer... enfin ne plus porter toute la responsabilité d'une classe à gérer toute seule ; communiquer, retrouver le goût de travailler, d'enseigner, faire de son mieux, "faire avec" les conditions difficiles liées à l'évolution de la société et les nouvelles exigences de notre hiérarchie qui manque de clairvoyance à ce niveau.

 

 

 

 

Reste à mettre en place la deuxième solution de dépassement du conflit :

le non-attachement.

 comprendre, accepter, lâcher, pardonner.

 

 

"Lorsque nous avons compris les intentions ou circonstances atténuantes des personnes que nous accusions de nous avoir fait souffrir, il n'y a plus besoin de pardonner."( p.250)

 

 

 

 

bj fleurs

 

 

 

24 février 2014

S'abandonner à vivre

 

 

 

Il passe en ce moment sur toutes les chaînes de télé...

La grande Librairie, Thé ou Café...

Je ne l'ai jamais lu, juste entendu parler de ses récits de voyages.

 

Je l'imaginais bien ainsi :

 

 

ST1

ST2

Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes.  En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

 

Et je le découvre  en "médecin prescripteur du pofigisme,

cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation,

de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas".

manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99
Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

 

 

ST3

 

Une belle leçon de vie

Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes. 

Renoncer à lutter, les personnages du livre ne le font pas toujours mais qu'ils choisissent de se battre ou pas, le résultat semble écrit par avance. C'est une belle leçon de vie qui nous est donnée là, en ces temps troublés et incertains. Parce que nous nous reconnaissons dans ces êtres attachants, parce que nous avons aussi besoin d'une dose de pofigisme, alors n'hésitons pas: faisons nôtres les prescriptions du Docteur Tesson

Avalons matin, midi et soir notre dose de S'abandonner à vivre. Le traitement est renouvelable à volonté. Si l'efficacité n'est pas totalement assurée, les effets secondaires sont assurément positifs. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

Une belle leçon de vie

Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes. 

Renoncer à lutter, les personnages du livre ne le font pas toujours mais qu'ils choisissent de se battre ou pas, le résultat semble écrit par avance. C'est une belle leçon de vie qui nous est donnée là, en ces temps troublés et incertains. Parce que nous nous reconnaissons dans ces êtres attachants, parce que nous avons aussi besoin d'une dose de pofigisme, alors n'hésitons pas: faisons nôtres les prescriptions du Docteur Tesson

Avalons matin, midi et soir notre dose de S'abandonner à vivre. Le traitement est renouvelable à volonté. Si l'efficacité n'est pas totalement assurée, les effets secondaires sont assurément positifs. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes. 

Renoncer à lutter, les personnages du livre ne le font pas toujours mais qu'ils choisissent de se battre ou pas, le résultat semble écrit par avance. C'est une belle leçon de vie qui nous est donnée là, en ces temps troublés et incertains. Parce que nous nous reconnaissons dans ces êtres attachants, parce que nous avons aussi besoin d'une dose de pofigisme, alors n'hésitons pas: faisons nôtres les prescriptions du Docteur Tesson

Avalons matin, midi et soir notre dose de S'abandonner à vivre. Le traitement est renouvelable à volonté. Si l'efficacité n'est pas totalement assurée, les effets secondaires sont assurément positifs

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

Une belle leçon de vie

Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes. 

Renoncer à lutter, les personnages du livre ne le font pas toujours mais qu'ils choisissent de se battre ou pas, le résultat semble écrit par avance. C'est une belle leçon de vie qui nous est donnée là, en ces temps troublés et incertains. Parce que nous nous reconnaissons dans ces êtres attachants, parce que nous avons aussi besoin d'une dose de pofigisme, alors n'hésitons pas: faisons nôtres les prescriptions du Docteur Tesson

Avalons matin, midi et soir notre dose de S'abandonner à vivre. Le traitement est renouvelable à volonté. Si l'efficacité n'est pas totalement assurée, les effets secondaires sont assurément positifs. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99
Sur son ordonnance, l'auteur recommande le pofigisme, cette manière slave d'accueillir les événements avec une joyeuse résignation et de profiter du présent en attendant ces lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Il y a un peu du Tao chinois dans cette philosophie de vie mais fortifiée par la rage de vivre de nos amis russes. Nous sommes loin de l'esclavage moderne imposé aux pitoyables petits hamsters occidentaux, piégés dans leurs roues de plastique s'épuisant à courir après de factices carottes.  En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html#ZSahMs6CsHIMi2Cv.99

http://www.lexpress.fr/culture/livre/s-abandonner-a-vivre-sylvain-tesson_1321904.html

 

 

cocci

 

 

Très envie de découvrir Sylvain Tesson, cet aventurier des temps modernes

qui me fait penser à Frank Bruno, même si physiquement ils n'ont rien en commun  !

 

 

FB2

 

 

FB3

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21 février 2014

Accepter d'aller mieux

 

 

magn

C'est parti pour une cure de magnésium censée lutter contre la fatigue et le stress !

 

 

Je pensais que les petits clous plantés dans mes oreilles suffiraient à m'aider à supporter

les effets secondaires de "l'après-cancer",

mais je suis ressortie de la consultation avec également une ordonnance de 4 médicaments

à prendre pendant 3 mois !

Alors j'ai opté pour 2 sur 4,

parce qu'il ne faut pas exagérer !

 

 

support

 

Un an que les traitements lourds sont terminés,

je dois lutter à présent contre la tendance à pérenniser la maladie

dans laquelle vous maintiennent les consultations, médicamentations 

et prises en charge diverses et variées.

 

 

Difficile aussi de ne pas se réfugier aussi malgré tout

dans cette bulle paradoxalement à la fois rassurante et anxiogène des "soins de support".

Dans le domaine du cancer, ils sont nombreux,

mais on peut très vite se disperser ou se laisser envahir

par un suivi dont on ne voit jamais le bout.

 

 

J'ai hâte, même si je l'appréhende un peu,

de retrouver ma classe à temps plein, le 1er juin,

pour retrouver "ma" classe et ne plus avoir le temps de penser à moi...

 

*

Après 25 ans de bons et loyaux services dans l'Education Nationale,

j'ai eu besoin de cette année sabbatique,

et de ce temps thérapeutique,

je n'ai pas encore fait le tour de mes questions

mais j'ai dénoué pas mal de noeuds.

 

*

  Il me faut voler à présent de mes propres ailes

... en gardant toujours sur moi la plume de l'Ecriture

sur mon soin de support préféré, mon blog !

 

bw10

 

 

 

 

 

 

19 février 2014

" Et la reconstruction...

 

...vous y pensez ? "

 

Hier j'ai encore eu droit à la question...

Comme si c'était facile, comme si c'était évident...

8 à 10 h d'opération pour une "reconstruction" pour laquelle les non initiés n'imaginent pas combien il faut "déconstruire" par ailleurs... et prendre de risques aussi...

En gros, voici le travail !

 

diep

http://blogdemelilotus.wordpress.com/

 

http://lacrabahuteuse.fr/2014/02/reconstruction-mammaire-actualisation-du-1422014/

 

Alors chère Dr Auriculothérapeute, non la reconstruction, je n'y pense pas... "parce qu'il n'y a aucun impératif médical ou physiologique " et que l'idée même des 5% d'échec de la technique DIEP ( Deep Inferior Epigastric  Perforator) qui me serait appropriée, me fait frémir.

 

 

rec

 

Je pense très fort à mon amie Michèle qui a choisi de se faire reconstruire

par cette technique DIEP le 13 mars.

 

 

Picasso

 Jeune Fille Devant un Miroir

"La peinture met en scène Marie-Thérèse Walter, alors la jeune maîtresse du peintre. Le côté gauche de son visage est au naturel alors que le côté droit est très maquillé, presque comme un masque qu’elle aurait mis pour se montrer en société. Le reflet du miroir donne un tout autre aspect de la réalité : le corps difforme et le visage assombri barré d’une larme rouge. C’est comme si Picasso voyait le tourment intérieur de la jeune fille..."

                                                                            http://ritournelleblog.com/tag/picasso/

 

 

 

 

18 février 2014

ça, c'est fait...

 

  

20140218_174752 auri

 

 

Deux heures d'attente à l'hôpital.

Une auriculothérapeute un peu trop brutale à mon goût.

J'en suis sortie avec ...

les deux oreilles percées de 4 clous

+ des exercices de rééducation à faire tous les jours

+ une ordonnance d'homéopathie diverse et variée,

et surtout plus de manchon !!!!

 

 

Mi soulagée mi angoissée,

puis-je lui faire plus confiance qu'au médecin spécialiste en lymphologie

qui m'a bien indiqué de le porter tous les jours

 ( ce que je fais depuis 14 mois ) ?

 

 

Et puis un conseil :

" il  faut  accepter d'aller mieux ;

l'effet de l'auriculothérapie dépend du lâcher-prise de la personne".

 

 

Après une telle consultation,

j'aurais envie de laisser tomber définitivement RV, médicaments, manchon, sophro, kiné...

Mais en même temps, tout s'enchaîne indépendamment de ma bonne volonté :

l'auriculothérapie, c'est 3 séances minimum,

le Tamoxifène, c'est 5 ans minimum,

les effets secondaires, ils sont inhérents à toute médicamentation,

le lymphoedème, c'est à vie, curage axillaire oblige,

les mammos - écho aussi...

 

 

Comment lâcher prise lorsqu'on est embarquée dans cette galère ?

Moi qui ne voyais jamais de médecin "avant", je me sens prise dans un engrenage,

tiraillée en plus entre des personnalités différentes,

chaque médecin défendant son domaine de prédilection.

 

 

Et au final, se dire que rien ne sera jamais fini,

qu'il faudra toujours Vivre Avec la maladie,

sous jacente, souvent envahissante, toujours préoccupante,

et se sentir bien seule souvent

avec cette épée de Damoclès qui vous poursuit inlassablement

au milieu de blouses blanches qui se la disputeraient presque pour tenter de la retirer !

 

 

bj 13

 

 

17 février 2014

Le saviez-vous ?

 

 

Demain j'ai RV pour une séance d'auriculothérapie.

Première expérience, à la fois curieuse, anxieuse ... Mais j'en ai connu tant des consultations ! que celle-ci, intégrée dans le département "Soins de support" m'attire plus que la section "Hôpital de jour".

 

Auriculo

 

"Cette technique ressemble à une médecine chinoise, et pourtant l’auriculothérapie est 100% française. Cette thérapeutique encore peu connue a été développée par un Français, Paul Nogier, dans les années 1950 et consiste à stimuler des points particuliers du pavillon de l’oreille pour soulager des douleurs ou se débarrasser de certaines addictions. Utilisée par des médecins hospitaliers pour alléger les effets secondaires des traitements anticancéreux, l’auriculothérapie est enseignée à l’université et exercée par quelque 200 praticiens en France."

 

Peut-être que mon épaule et toutes mes articulations douloureuses entendront l'écho de ces petites aiguilles placées dans l'oreille... Résultats (ou pas) d'ici quelques jours, voire semaines ( ou années !)

 

 

point1

 

13 février 2014

A l'heure des bilans (suite)

 

 

 Revenir en arrière, pour mesurer le chemin parcouru...

 

C'était il y a deux ans... Ces mêmes vacances de février vécues dans l'attente du verdict, l'opération, et puis aux vacances suivantes, le deuxième verdict, le protocole...qui a duré un an.

J'ai les larmes aux yeux en pensant à tout ça... Faut-il, peut-on "oublier", ou encore et encore pleurer pour qu'un jour les larmes se tarissent d'elles-mêmes...

 

 

déclic

 

Je repense aux amitiés perdues, à d'autres gagnées... Rien ne sera plus comme avant...

Je me sens bancale, à mi-temps dans ma vie...

ni malade, ni tout à fait guérie, le serai-je jamais ? Ce manchon, cette prothèse, la séance de kiné hebdomadaire me rappellent tout ce que je ne peux plus faire...

ni tout à fait maîtresse de ma classe : jusqu'en juin, je suis en co-location...

 

 

bonheur

 Vous pouvez vous désoler que les roses aient des épines,

mais vous pouvez aussi vous réjouir que les épines aient des roses."


                                  Tom Wilson

 

 

 

12 février 2014

A l'heure des bilans

imparfaite

 

 

Un an que j'ai fini les traitements... je veux dire le "protocole" défini par un collégial de médecins ( qui ne m'ont d'ailleurs jamais rencontrée) , juste à la lecture d'une simple analyse de biopsie.

 

Voilà un an que je participe aussi à des séances de sophrologie avec ma chère Elisabeth si bienveillante et de bon conseil.

 

Et puis ce matin, je m'étais dit " C'est la dernière fois que j'y vais", je dois me sevrer de cette habitude qui m'était offerte grâce au réseau Oncologie, pour réparer l'esprit en même temps que le corps.

 

Et puis j'y suis retournée, comme poussée par ce besoin encore d'entendre sa voix, ses paroles douces et si justes, à la veille d'être inspectée...

Le mot est lâché, Mr l'Inspecteur viendra en mars ou peut-être en avril... bref, 4 ans après la dernière inspection, les vieux démons ressurgissent.

Je m'étais crue "guérie" de cette peur ridicule, et me voilà confrontée à nouveau à ce stress générateur certainement de maladie.

 

Au début de la séance, Elisabeth demande notre indulgence car elle sort d'un stage de 3 jours très prenant et elle n'a pas eu le temps de se ressourcer. Je lui lance effrontément : " Mais vous êtes sophrologue ! Et vous avez aussi des moments difficiles ?"

 

Je m'en veux tout de suite  de cette phrase qui m'a échappé : je lui en veux donc juste de faillir un instant au modèle de femme parfaite, à l'idéal d'équilibre qu'elle représente pour moi  (et que je cherche surtout désespérément à atteindre...) !

 

Et puis la séance démarre...sur le thème des rythmes... Comment vivre avec le rythme de vie de l'autre, parents, enfants ou conjoints... que l'on trouve toujours trop lents, trop mous ou trop rapides, trop stressés... Ou aussi, comment ne pas se laisser happer par le rythme infernal des gens qui courent à Paris, dans le métro tels des robots...

Parvenir à se recentrer sur son propre rythme, en faisant le lien avec celui des autres, puisqu'il faut vivre de toute façon vivre avec...

 

Une séance qui m'a permis de saisir encore beaucoup de choses, preuve en est que le temps partiel joue bien son rôle thérapeutique...

 

 

bj nénuphar

 

"Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. et, alors, j'ai pu me relaxer. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle...

Estime de soi

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle...

Authenticité

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle...

Maturité

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux en sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...... Aujourd'hui je sais que ça s'appelle...

Respect

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire ...personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l'égoïsme. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle...

Amour Propre

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans , j'ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle...

Simplicité

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd'hui j'ai découvert ...

l'Humilité

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent là où toute la vie se passe. Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle...

Plénitude

 

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux Tout ceci est....

SAVOIR VIVRE !

" Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter...

                                ...Du chaos naissent les étoiles. "

                                                                                                               

                                                                                                                   Kim Mc Millen

 

imparfaite 2

 

 

17 janvier 2014

Ma plus belle chanson d'amour...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 janvier 2014

Entre quête et réalité...

 

Parmi "les inconvénients de l'identité de quêteur", Susan Berger signale la déception inhérente à la quête de sens, lorsque l'on vit dans un environnement où la faiblesse humaine rend ses objectifs bien difficiles à atteindre.

 

J'ai ressenti depuis deux ans cette déception face à des personnes qui m'apparaissaient pourtant "sympathiques" voire empathiques "avant";

Mais qui par un mot ou un geste "déplacé", ont cassé la confiance.

 

J'ai "grandi", je ne veux plus cautionner des paroles ou des actes qui me paraissent indécents  par rapport à mon vécu.

Certaines relations faisaient partie de mon entourage familial, amical ou professionnel ; d'autres, étrangement tout aussi importantes, étaient nées de la sphère "virtuelle".

 

Le maître mot qui guide ma vie à présent, c'est RESPECT, respect de l'intimité, de la souffrance, des pensées d'autrui.

Je rejoins l'article d'Iris qui en parle très bien ici :

http://www.mon-intime-sein.com/article-vous-avez-dit-intime-121931458.html

 

 

Au final, je pense que ce n'est pas pour rien qu'une extraordinaire solidarité s'est forgée entre femmes qui vivent la maladie dans leur chair... Peut-être qu'elles seules peuvent "se comprendre".

Savoir dire non, c'est notamment savoir renoncer à "liker" voire "partager" certains propos ou photos qui circulent sur le net ou ne plus fréquenter certains blogs.

« Le mal retourne à celui qui le fait..

Ne jamais faire confiance en quelqu'un qui t'a déjà trahi...
Mieux vaut être entouré par peu de gens qui vous aiment,

que par beaucoup qui vous le font croire. »

 

 

week

 

 

15 janvier 2014

Vivre son deuil

 

 

Ce matin, en sophrologie, Elisabeth évoque le décès de sa mère, survenu trop tôt, alors qu'elle était trop jeune...

Elle nous raconte qu'elle a versé beaucoup de larmes mais que c'est grâce à l'écoute de cette tristesse qu' elle a réussi à faire très rapidement le deuil de sa mère, à redevenir joyeuse et vivante.

 

Je pense très souvent à la perte de mes proches... comment ferai-je pour supporter le moment venu et puis l'absence...

Alors en sortant de la salle de sophro, je me suis rendue à la bibliothèque et j'ai emprunté ce livre que jamais je n'aurais osé ouvrir  "avant".

 

deuil

 

"Quand nous perdons un être cher, nos priorités et notre rapport au monde, parfois même nos valeurs, sont à reconstruire. Comment avancer sur le chemin de la cicatrisation et revivre ? Comment trouver une nouvelle identité ?


Psychothérapeute, Susan Berger a perdu ses deux parents alors qu’elle était toute jeune encore, et cela fait vingt-cinq ans qu’elle accompagne des personnes endeuillées. Elle a repéré cinq manières de vivre son deuil :


- Les nomades ne font pas leur deuil et rejettent l’idée que leur vie puisse en être affectée.


- Les mémorialistes préservent la mémoire du disparu en l’honorant par des rituels ou des créations.


- Les prosaïques recréent leur famille, leurs amis et leur communauté pour retrouver ce qui a été perdu.


- Les activistes s’échinent à aider quiconque se trouve confronté aux mêmes maux que la personne disparue.


- Les quêteurs se réfugient dans la religion, la philosophie ou la spiritualité pour redonner un sens à leur vie.

 


Un livre ouvert, rassurant, positif, qui réconforte et donne espoir en l’avenir."

 

 

livre écrireJ'ai dévoré ce livre en une soirée...

Lorsque l'on m'a opérée, j'ai souvent entendu dire : "tu dois accepter ce nouveau corps, tu dois faire le deuil de ce que tu étais avant..."

Cicatriser, accepter, se reconstruire...

 

On a tous besoin de faire le deuil de ce qu'on ne sera plus, de ce qu'on ne fera plus...

 

Dès lors que l'on comprend que " Rien n'est permanent, sauf le changement", la vie est plus facile à vivre.

 

"La perte a des trésors cachés" 

 "Lorsqu'on trouve un sens aux événements de sa vie, la souffrance diminue." p 240

 

Je me suis bien entendu reconnue dans l'identité de "quêteur" ; c'est dans la spiritualité , appliquée dans ma vie au quotidien que je trouve la force de me reconstruire.

 

BuddhaBlink

Merci Elisabeth, depuis un an,

tu me montres le chemin.

 

 

 

10 janvier 2014

Confiance

 

bonne rentrée

Décidément, 2014 me donne des clés et m'ouvre des portes...
                                                                                                                                   *
Mercredi dernier, conférence pédagogique avec Bruno Robbes, au sujet de l'autorité éducative.

AE

 

Sujet qui fait couler beaucoup d'encre, de ceux qui souhaiteraient revenir à une "autorité autoritariste", à ceux qui se situent plutôt du côté de "l'autorité évacuée".
                                                                                               *
 
                                                                                                                                           *
Une révélation en tout cas pour moi, une mise en mots de ce que je cherche et perçois intuitivement depuis quelques mois...
 
 
["Deuxième sens, l’autorité de l’auteur, qui s’autorise et augmente l’autre nous ramène à l’étymologie première « auctor ». Avoir de l’autorité en tant que personne, c’est avoir cette confiance suffisante en soi, c’est être suffisamment maître de sa propre vie pour accepter de se confronter à l’autre avec son savoir et ses manques, en ayant le souci de lui ouvrir des voies non tracées à l’avance vers l’autonomie, de l’aider à poser des actes lui permettant de s’essayer à être à son tour auteur de lui-même, ce qui nécessite une certaine durée. "]
 
 

livre écrire

J'ai trouvé là une clé à "l'indispensable travail d'élucidation de ma propre histoire"...
 
                                                                              *
Depuis deux ans, l'épreuve de la maladie m'a fait me poser des questions existentielles, et je comprends peu à peu le rôle de l'éducation que j'ai reçue dans le parcours que j'ai eu, et où j'en suis à présent.
La confiance en soi est primordiale. Il faudrait savoir la donner aux enfants, l'enseigner aux élèves, pour qu'eux-mêmes soient acteurs de leur vie et puissent aussi être auteurs de leur propre Histoire.
                                                                                  *
Peut-être que ce parcours de la combattante que j'effectue depuis tout juste deux ans m'emmène aujourd'hui sur ce terrain là : cette épreuve m'appartient, j'ai pris confiance en mes capacités à surmonter mes peurs, mes angoisses, grâce au soutien de mes Amis, mais surtout car je me suis libérée du jugement d'autrui.
                                                                                  *
Savoir se respecter, c'est oser dire NON à ce qui ne nous convient pas,
et je pense qu'enfin, je vais m'autoriser à ne plus accepter d'être jugée voire même dévalorisée ...  
ne plus laisser quiconque prendre le pouvoir et  "faire autorité" sur ma propre personne.
                                                                                  

bj 1

 

                          
 

 

 
8 janvier 2014

La prochaine...

 

 

Lundi, le jour de la rentrée, mon adorable Auxiliaire de Vie Scolaire

( qui accompagne un élève handicapé depuis septembre au quotidien dans ma classe),

m'annonce que sa belle-soeur vient d'être opérée... d'un cancer du sein.

 

C'était pendant les vacances, juste avant noël.

Elle est au début du parcours que moi j'ai commencé il y a tout juste deux ans

( chirurgie, chimio, radiothérapie, hormonothérapie ...).

Passé le cap du sentiment d'injustice et d'effroi devant cette endémie qui n'en finit pas,

cette annonce m'a fait l'effet d'une libération,

l'occasion pour moi de pouvoir libérer la parole sur cette maladie qui fait peur,

et puis transmettre, aider à mon tour, et peut-être rassurer,

comme l'ont fait pour moi  Zazou, Iris, Evelyne ou Michèle...

Je me sens investie d'une mission pour donner la main à cette nouvelle patiente

sur ce douloureux chemin,

lui donner toutes les informations et les conseils utiles,

car le destin fait qu' elle sera suivie à l'IGR comme moi...

Et puis nous avons le même âge...

 

"Cancer...Quand c'est... Qui est le prochain..."

 

8 janvier 2014

8 janvier 2014

"Mais oui on se connait bienT'as même voulu te

 

 

"Mais oui on se connait bien
T'as même voulu te faire ma mère hein ?
T'as commencé par ses seins
Et puis du poumon à mon père, tu t'en souviens ?


Cancer, cancer
Dis-moi quand c'est
Cancer, cancer
Qui est le prochain ?
Cancer, cancer
Dis-moi quand c'est
Cancer, cancer
Qui est le prochain ?

 

stromae



Et tu aimes les petits enfants
Décidément rien ne t'arrête toi
Mais arrêtes de faire ton innocent
Sur les paquets de cigarettes
"Fumer tue", tu m'étonnes
Mais tu m'aides.


Cancer, cancer
Dis-moi quand c'est
Cancer, cancer
Qui est le prochain ?
Cancer, cancer
Dis-moi quand c'est
Cancer, cancer
Oh cancer...



Quand c'est ? Quand c'est ?
Que tu cesses tes avances ?
Quand c'est ? Quand c'est ?
Que tu pars en vacances ? Quand c'est ?
Quand c'est ? Quand c'est ?
Quand est-ce que tu y penses ?
Quand c'est ? Quand c'est ?
Ça nous f'ra des vacances."


 

 

4 janvier 2014

Retrouver l'envie ...

 

Vu au théâtre l'Adaptation de "La liste de mes envies"

 

Paris 29 décembre 2013 (21)

 

                          
     "Je chante pour moi, en silence, le visage tourné vers la mer obscure.           
       
                                                                                        Je suis aimée mais je n'aime plus".

 

 

Paris 29 décembre 2013 (20)

 

                     Me libérer des émotions négatives, la peur, la colère, l'angoisse, la frustration, le ressentiment...
                                                                                      ne plus subir
                                                            j'ai déjà commencé le chemin, je continue...
                                                              

ba

1 janvier 2014

La santé avant tout...

 

 

 

Peinture

 

 

Les voeux que je partage avec ma blogueuse, ma petite soeur de coeur, préférée...

http://catherinecerisey.wordpress.com/2014/01/05/2014-la-sante-avant-tout/

 

 

 

Heureuse nouvelle année à chacun de vous ...

prenez soin de vous et de ceux que vous aimez !

 

 

 

 

morzine

 

plans

 

 

 

 

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De maux en mots ...
  • Je suis une des 53 000 femmes touchées par le cancer du sein chaque année. J'écris pour mettre des mots sur l'indicible, pour témoigner et partager avec celles qui suivent le même chemin. Mon autre blog, plus léger : http://kty1963.canalblog.com/
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