Vivre son deuil
Ce matin, en sophrologie, Elisabeth évoque le décès de sa mère, survenu trop tôt, alors qu'elle était trop jeune...
Elle nous raconte qu'elle a versé beaucoup de larmes mais que c'est grâce à l'écoute de cette tristesse qu' elle a réussi à faire très rapidement le deuil de sa mère, à redevenir joyeuse et vivante.
Je pense très souvent à la perte de mes proches... comment ferai-je pour supporter le moment venu et puis l'absence...
Alors en sortant de la salle de sophro, je me suis rendue à la bibliothèque et j'ai emprunté ce livre que jamais je n'aurais osé ouvrir "avant".
"Quand nous perdons un être cher, nos priorités et notre rapport au monde, parfois même nos valeurs, sont à reconstruire. Comment avancer sur le chemin de la cicatrisation et revivre ? Comment trouver une nouvelle identité ?
Psychothérapeute, Susan Berger a perdu ses deux parents alors qu’elle était toute jeune encore, et cela fait vingt-cinq ans qu’elle accompagne des personnes endeuillées. Elle a repéré cinq manières de vivre son deuil :
- Les nomades ne font pas leur deuil et rejettent l’idée que leur vie puisse en être affectée.
- Les mémorialistes préservent la mémoire du disparu en l’honorant par des rituels ou des créations.
- Les prosaïques recréent leur famille, leurs amis et leur communauté pour retrouver ce qui a été perdu.
- Les activistes s’échinent à aider quiconque se trouve confronté aux mêmes maux que la personne disparue.
- Les quêteurs se réfugient dans la religion, la philosophie ou la spiritualité pour redonner un sens à leur vie.
Un livre ouvert, rassurant, positif, qui réconforte et donne espoir en l’avenir."
J'ai dévoré ce livre en une soirée...
Lorsque l'on m'a opérée, j'ai souvent entendu dire : "tu dois accepter ce nouveau corps, tu dois faire le deuil de ce que tu étais avant..."
Cicatriser, accepter, se reconstruire...
On a tous besoin de faire le deuil de ce qu'on ne sera plus, de ce qu'on ne fera plus...
Dès lors que l'on comprend que " Rien n'est permanent, sauf le changement", la vie est plus facile à vivre.
"La perte a des trésors cachés"
"Lorsqu'on trouve un sens aux événements de sa vie, la souffrance diminue." p 240
Je me suis bien entendu reconnue dans l'identité de "quêteur" ; c'est dans la spiritualité , appliquée dans ma vie au quotidien que je trouve la force de me reconstruire.
Merci Elisabeth, depuis un an,
tu me montres le chemin.