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De maux en mots ...
30 septembre 2013

Bonheur du jour 13 : Recevoir un message inattendu

 

 

 

"Très bon anniversaire ma chère Cathy, une page de tournée mais un livre immense à explorer encore c'est tout ce que je te souhaite.

Plein de sourires à la guerrière de la douceur. "

                                                                                             Karim NGosso

http://forevergreen.eu/mise-en-forme/rencontre-karim-ngosso-coach-sportif-maitre-en-arts-martiaux/

 

KNG

 

bonne_semaine2

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29 septembre 2013

Bonheur du Jour 12 : Avoir franchi le cap

 

 

 

Ressentir un blues croissant jusqu'à l'arrivée du jour J...

( car depuis toujours, je n'aime pas les "fêtes" et celle-ci je le savais, aurait ce parfum particulier de la pleine conscience de la fragilité de la Vie ).

 

 

Y arriver, à ce samedi matin, le 28 septembre 2013,

l'annoncer plutôt gaiement à la gentille boulangère pour qu'elle rajoute la petite plaque en pâte d'amandes qui ornera le gâteau...  et puis le traditionnel   :  "Et bien, vous ne les faites vraiment pas !"

 

 

 

Anniv_8

 

 

Improviser un goûter d'anniversaire dans l'intimité de la famille très rapprochée,

faire beaucoup de photos de nous 5 réunis, très vite, le temps que le feu d'artifice de la bougie reste allumé...

 

Me poser cinq minutes dans la chambre près de Maman allongée , pour l'écouter me raconter ma naissance, c'était il y a 50 ans...

lui montrer  le cadeau doré très spécial de mon Namoureux,

et l'entendre me dire toute surprise, à la fois émue et sereine,  "dépêche-toi alors de te marier car je sens que j'ai de plus en plus mal... ça peut aller vite maintenant..."

 

 

 

 ange

 

Et puis le soir encore, recevoir plein de messages d'amitié et d'Amour qui font que l'on trouvera la force encore d'avancer au bout de cette journée très émouvante...

 

 

merci__2_

 

 

28 septembre 2013

50 ans

50A

 

 

 Aujourd'hui, j'ai 50 ans,

avec le sentiment très profond de la fragilité de la vie.

 

  

J'ai grandi et appris plus en un an qu'en 49 ans avant,

j'ai appris à distinguer le faux du vrai,

à reconnaître l'Amitié lorsqu'elle est sincère et aidante,

à m'écarter aussi des ondes négatives,

à me protéger des "bien portants mal veillants".

 

 

Je suis du côté de ceux qui souffrent

... " et qui ont au fond d'eux quelque chose qui fait mal..."

..."Je veux chanter pour eux",

je veux vivre pour ces valeurs là,

partager nos peines et nos joies,

et nos petites victoires sur le temps qui passe...

 

 amoena

 

"  Avant j’étais solitaire avec des maux

 

     maintenant je suis solidaire avec des mots. "

 

                                                             Frank Bruno

 

 Anni1

 

 

Le cadeau que j'aimerais m'offrir aujourd'hui : 

 

Les SIX CONSEILS DE TILOPA A NAROPA

 http://eveiloriental.com/2013/09/20/les-6-conseils-de-tilopa-a-naropa/

 

 

1. Ne te rappelle pas : Laisse aller ce qui est déjà passé.

2. N’imagine pas : Laisse aller ce qui peut venir.

3. Ne pense pas : Laisse aller ce qui arrive maintenant.

4. N’examine pas : N’essaie pas d’interpréter quoi que ce soit.

5. Ne contrôle pas : N’essaie pas de faire en sorte que quelque chose arrive.

6. Repose-toi : Détends toi, maintenant, et repose-toi.

 

 

 merci_fil

 

 

 

 

 

 

 

26 septembre 2013

Post-cancer Blues

amazone

http://www.rosemagazine.fr/Vivre-avec/Et-apres/Articles/Post-cancer-Blues-10747/?cover

 

« Pendant son traitement, le malade a été l’objet de tous les soins, rappelle Patrick Bensoussan,  responsable du département de psychologie clinique à l’Institut Paoli-Calmettes, à Marseille. Son calendrier a été totalement régi par l’univers médical. Et puis, brusquement,le voilà seul. Il reçoit moins d’attentions de son entourage, désireux de passer à autre chose. Il ne bénéficie plus du filet protecteur de la structure hospitalière et il se dit que tout peut recommencer. »

La menace de la récidive est en effet bien là, ravivée à chaque examen de contrôle.

 

« La présence des soins met à distance ce questionnement. Mais, dans l’après traitement, les personnes réalisent ce qu’elles viennent de vivre et en sont en quelque sorte victimes a posteriori. C’est comme avoir frôlé la mort sur l’autoroute : on ne s’en rend compte qu’après. »

 

La souffrance est d’autant plus difficile à apaiser que le cancer est de plus en plus considéré comme une maladie chronique. Se reconstruire devient du coup plus complexe encore. « On vous dit que c’est fini, mais en même temps qu’il faut vivre avec, poursuit Patrick Bensoussan. La guérison psychique ne se fait pas au même rythme que la guérison physique. »

 

Autre facteur de blues : les marques provisoirement ou définitivement laissées par la maladie sur le corps : des cheveux qui repoussent « différents», une peau qui conserve un aspect cartonné après la radiothérapie, des cicatrices, un sein en moins.

 

cathy1

Ne pas se retourner ... Regarder loin, devant ...

 

 

 

22 septembre 2013

Y croire encore ...

 

 

 

"Un homme trouve le cocon d’un papillon. Un jour, il voit une petite ouverture apparaître et il passe plusieurs heures à observer le papillon qui essaie de sortir par le petit trou. Puis soudainement, le papillon ne semble plus faire de progrès. C’est comme s’il était à la limite de sa capacité et qu’il ne pouvait pas aller plus loin. L’homme décide donc d’aider le papillon.


...
Il prend des ciseaux et coupe le reste du cocon. Le papillon en sort ensuite facilement. Mais il se produit quelque chose d’étrange. Le corps du papillon est gonflé et ses ailes sont ratatinées. L’homme continue à observer le papillon et s’attend à ce qu’à tout moment, les ailes grandissent pour soutenir le corps qui se contractera avec le temps. Mais cela ne se produit pas. Le papillon passe en effet le reste de sa vie à se traîner, avec un corps gonflé et des ailes déformées. Il n’arrive jamais à voler.



Ce que l’homme, dans son empressement et animé par des sentiments de compassion, n’avait pas compris, c’est que la constriction exercée par le cocon et la lutte exigée du papillon pour sortir par la petite ouverture étaient les moyens prévus par Dieu pour pousser le liquide du corps du papillon vers ses ailes pour qu’il soit prêt à prendre son envol une fois sorti du cocon. Parfois, les luttes sont exactement ce dont nous avons besoin dans la vie.

 



Si Dieu nous permettait de traverser la vie sans obstacles, nous deviendrions infirmes. Nous ne serions pas aussi vigoureux que nous aurions pu l’être. De plus, nous ne pourrions jamais prendre notre envol.

 



J’ai demandé la force… Et Dieu m’a donné les difficultés pour me rendre fort.
J’ai demandé la sagesse… Et Dieu m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité… Et Dieu m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé de pouvoir voler… Et Dieu m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour… Et Dieu m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.
J’ai demandé des faveurs… Et Dieu m’a donné des potentialités.

 


Je n’ai rien reçu de ce que j’ai demandé…
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin."

 

 

 

 

c_papillon

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20 septembre 2013

ça fait du bien...

 

de lire Catherine ...

 

http://catherinecerisey.wordpress.com/

 

C'est une femme qui s'investit beaucoup en notre nom,

dynamique, souriante, "e-patiente",

mais qui ose aussi écrire les moments où l'angoisse ressurgit,

à chaque RV médical, à chaque contrôle.

 

 

CC

 

"Moi la e-patiente avertie qui prône haut et fort que nous avons des droits, qui veut être considérée comme une adulte réfléchie et capable de faire des choix, je redeviens petite fille face aux professionnels de MA santé qui ont le pouvoir de m’annoncer le meilleur comme le pire.

Je m’observe atterrée de mon peu d’assurance, de ce peu de recul lorsqu’il s’agit de moi, de mon sort, de ma vie."

 

 

reconstruire

 

 

"Votre intuition vous envoie des signaux face à une situation ou un entourage dont il convient de vous écarter : mauvaise hygiène de vie, personnes dont les énergies vous agressent, rabat-joie qui sapent votre envie de vivre. "

                                                                                                                 p. 181

*

 

 J'ai appris depuis quelques temps à m'éloigner des personnes négatives,

mais je pense aussi à présent que les optimistes à tout prix

pour qui "tout va bien dans le meilleur des mondes",

ne me conviennent vraiment pas...

 

Assumer et accepter ses peurs, ses tristesses, ses faiblesses,

c'est aller à l'encontre du discours des "bien-portants",

pour qui   "tout va bien, je vais bien",

mais c'est aussi se connecter à soi.

 

 

"Car parfois il faut accepter l'idée que la vie est sage et qu'elle nous donne ce dont nous avons besoin pour grandir, pour mûrir et pas seulement ce qui nous rend heureux."  p 184

 

 

bisous

 

 

 

 

17 septembre 2013

ça faisait longtemps ...

que je n'avais pas pleuré...

Enfin, bon, une petite semaine...

Je commence à avoir l'habitude... Après deux journées de 10 h non stop à l'école, c'est le trop plein qui se déverse le mercredi...

 

Donc, convoquée ce mercredi matin par le "médecin des personnels", un homme froid mais compétent, enfin du point de vue administratif...

 

 

  • Je fais d'abord la queue 20 minutes sous la pluie pour entrer dans la Préfecture d'Evry... Tous les jours, des dizaines de sans-papiers font la queue ainsi...
     
     
    Et moi, je me demande ce que je viens faire dans cette galère...
     
     
     
     
  • Après avoir erré dans les couloirs, je tombe sur le bureau du Dr L. Une secrétaire me prévient, il est en colère car il réclame depuis trois jours son badge d'entrée sur le site, qu'on lui a pris !

 

 En effet, il me raconte ses mésaventures de badge...Je me dis :"Encore un qui n'a que ça comme problème ..."

 

  • Je suis fatiguée et déjà tendue... Il me demande de lui rappeler toutes les dates depuis la découverte de la tumeur...

 

Cela m'oblige à revenir sur tout mon parcours depuis janvier 2012... Vraiment pas envie de ressasser tout ça... Je sens la pression monter.

 

 

 

  • Il me demande aussi mes antécédents d'opération : carcinome du poumon en 2006 :

il me propose de constituer un dossier de prise en charge du cancer comme "maladie professionnelle" car j'ai été exposée à l'amiante à Jussieu et peut-être à l'école où j'ai enseigné pendant 7 ans...

        Depuis cette école a été détruite.

 

 

 Je n'ai pas envie de replonger dans les paperasses administratives, pas envie d'"indemnités" ni de quoi que ce soit, juste tourner la page...

 

 

 

  •  Il me recommande de demander à prolonger le mi-temps thérapeutique jusqu'en juin. Il me prédit deux ans de fatigue et plus encore de douleurs articulaires, mais le corps finit par vivre avec... "Il faut penser aux bénéfices du traitement hormonothérapeutique plus qu'aux inconvénients..."
     
     
     
    J'entends encore mon oncologue me dire qu'à cette rentrée 2013 tout serait rentré dans l'ordre...
     
     
     
     
     
     
  • Il me propose de constituer aussi un dossier de " Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé", pour demander un temps partiel de droit en septembre 2014.

En même temps, il me propose des mouchoirs, il y en a une pile sur son bureau.

 

 

Je me revois chez la psychologue de l'hôpital, qui me tendait sa boîte de mouchoirs..."Qu'est-ce que vous croyez ? Pourquoi j'ai des mouchoirs ?...Les autres femmes pleurent aussi en venant ici..."

 

 

 

  • Il me fait un certificat d'exemption à encadrer un groupe en sport à l'école.

 

Il va falloir négocier avec les collègues pour que l'une d'entre elles accepte d'échanger avec ma plage horaire imposée du lundi matin, dont personne ne veut jamais ...

 

 

 

Bref, à moi qui fais tout pour "survivre", à moi qui espère chaque matin me réveiller sans douleurs, à moi qui envisage de reprendre des activités "normales", il prédit un avenir fait de fatigue et de douleurs persistantes, liées à mon traitement "chimique" sur les 5, voire 10 années à venir.

 

Et puis ses petites phrases qui marquent :

 

"Il y a des personnes qui suivent une autoroute...Là, vous êtes sur une route sinueuse de montagne..."

 

 " Vous n'avez plus les mêmes capacités, mais fondamentalement, vous êtes toujours la même !"

 

"Si vous retravaillez à temps complet en septembre 2014, vous risquez de vous arrêter à la Toussaint et ce sera pire, vous subirez une blessure narcissique de ne pas y être arrivée !"

 

"La vie est une maladie sexuellement transmissible... et mortelle ! Nous sommes tous en sursis sur cette terre !"

 

 

 

Beau programme d'encouragement !

Merci Docteur, au revoir...

 

 

KG

 

L'après-midi même, il me rappelle... Il "aime bien que les dossiers soient bouclés", il a cherché le tableau des "maladies professionnelles", il a envoyé un mail au rectorat pour demander pour mon école... c'était en 1987...

Je le remercie de tout son intérêt...

 

 

J'ai l'impression de vivre un film d'espionnage...Ce médecin en fin de carrière semble avoir pour cheval de bataille le "scandale de l'amiante"...

Et moi, franchement, je n'ai qu'une envie, c'est de ne plus penser à la maladie...

 

 

 

oursouris

Merci Docteur ...

 

( encore une fois, seuls ceux qui en sont passés par là peuvent comprendre...

et paradoxalement, les médecins ne sont pas les plus aptes à cela ! 

L'après-midi même, j'ai passé deux heures au téléphone avec ma chère Martine,

Au moins, nous, on "sait", on se soutient, on se comprend ... )

 

 

 

 

 

 

 

14 septembre 2013

Bonheur du jour 11 : Recevoir un mail de la Mamie de Charlélie

 

"Bonjour chére Catherine,

Le plaisir que j'éprouve, à vous voir, souriante, aimable, protectrice avec ce même visage empli de douceur n'a d'égal que toute cette douleur (physique et morale), ces doutes qui vous ont assailli avec cette ineffable question "pourquoi moi" ?? restée sans réponses !!!! ne cherchez pas, il n'y en pas.
 
 
 Par contre, votre guérison  n'est dûe qu'à votre entourage, votre courage, votre assiduité aux différents protocoles, et Dieu sait que l'on a parfois envie de lâcher prise....
 
 
   Une page est tournée, mais le livre n'est pas fini,  c'est au tour de Dame patience de faire ses preuves, en vous observant furtivement, je vois qu'elle a commencé son travail de fourmi.
 
 
  Chére Catherine,  les cinq prochaines années vous verront tour à tour pessimiste par une fatigue que l'on accepte plus, mais plus souvent optimiste, avec la conclusion tellement  positive d'avoir acquis ce bonheur, d'être tout simplement là.....
 
[...]
 
 
 
 

 

 Tout y est dit ...

bj_5

12 septembre 2013

Hit the road Jack !

Aujourd'hui je lis chez mon ami Jack toute la détresse de beaucoup d'enseignants...

septembre_07

http://dangerecole.blogspot.fr/

"marre des directeurs/trices/principaux qui prennent les gens de haut et imposent des réunions ineptes et inutiles

marre des profs tristes, psychorigides et incapables de lâcher un sourire

marre de cette hiérarchie qui nous gère comme des pions

marre des collègues qui sont des techniciens de l'éducation sans humanité

marre de faire une heure d'aide après 6h de classe

marre des collègues qui se prennent la tête et compliquent la vie de tout le monde

marre de ces profs qui n'aiment pas leurs élèves

marre de ces profs qui se satisfont de conditions d'enseignement minables

marre des collègues qui vont crever de ne vivre que pour l'école

marre de ces directeurs/trices carriéristes et lécheurs de bottes de leur inspecteur

marre de ces inspecteurs/trices lâches et inhumains soumis à leur hiérarchie

marre de la langue de bois exprimée par nos supérieurs

marre que l'école ne soit plus un endroit où les enfants et les profs s'épanouissent"

craquer

On a beau dire, on a beau faire...

Parfois, c'est vraiment difficile de positiver !

 

 

Je me souviens avoir même vraiment apprécié,

au milieu des traitements, cette année sabbatique

comme une bouffée d'oxygène dans un monde de surmenés

où enseigner devient un remake de Mission Impossible.

 

 

A présent, je ressens une grande joie de reprendre une "vie active",

mais je n'ai pas envie de gâcher non plus mes prochaines années de "survie"

à force de sur...menage...

 

 

 

balance

 

 

 

Je n'ai pas encore trouvé mon nouveau rythme de croisière,

l'équilibre entre travail, repos et loisirs,

mais je vais y arriver...

 

 

 

week_end

 

                                                     (à lire entre les lignes ! ...)

 

 

 

 

 

 

 

 

11 septembre 2013

Craquage et rafistolage ...

C1

 

Lundi :

Départ de la maison à 7h 30,

une demi-heure pour faire 5 km, saturation des routes tous les matins en île de France !

Accueil de 2 nouveaux élèves, non francophones... la limite de l'effectif supportable de 25 est franchie,

toute l'organisation de la classe est à revoir, des tables à rajouter, le matériel à fournir...

Et puis la pluie qui s'invite au programme,

de service de récré sous le minuscule préau avec 200 élèves...

Journée non-stop, une salade avalée en 5 minutes en discutant avec une collègue,

toutes mes bonnes résolutions ( prendre le temps de marcher, de déjeuner à midi) envolées !

Retour à 18h 30, à nouveau 30 minutes de bouchons...

 

 

 

Bref, j'ai perdu en une journée l'enthousiasme de la reprise de la vie active.

A 2h du matin, je me suis effondrée en larmes, pleine de doutes et de découragement.

 

craquer_2

 

 

 

 

 

Et puis mardi, j'ai bien réfléchi au nouveau plan de classe,

j'ai mis tous les petits "durs" sur les côtés,

les "perdus" devant moi,

les non francophones à côté des autonomes.

Le soleil s'est invité l'après-midi, alors on a pu sortir faire des jeux dans la cour,

et à 16 h, j'ai même réussi à leur faire faire une page d'écriture après une petite pause de "sophrologie" collective !

 

 

C2

 

 

 

 

Notre métier n'est plus le même...La société n'a plus les mêmes repères...

Passée l'appréhension du jour de la rentrée, les enfants sont très vite à l'aise en classe...  

J'aime bien les voir grandir si vite, presque de jour en jour,

mais j'aimerais plus de respect, d'attention, d'"éducation"... de ces valeurs qui n'existent plus dans nos banlieues, et que l'école essaie de maintenir à la seule force des enseignants.

 

 

 _cureuil

 

 Demain est un autre jour ...

 

demain

 

 

 http://www.actu-monyclaire.com/mes-romans/demain-est-un-autre-jour-écrit-par-les-douze-plumes/

 

 

 bj12

7 septembre 2013

Le samedi, c'est rando...

 

 

 

 

 

bonjour1

 

 

 

 

Rando_7_septembre

Devinez, devinez où je suis ...

 

 

 

 

 

Sortie de la phase des traitements, "il faut" marcher, bouger, mieux s'alimenter, moins stresser...

Autant de recommandations que des "études" mettent en avant pour réduire de 25% le risque de récidive...

Alors je marche, je nage, je mange moins de sucre et autres graisses saturées, et j'essaie de relativiser les problèmes qui surviennent immanquablement surtout à l'école...

 

Tout cela pour ne pas culpabiliser de ne pas avoir fait tout ce qui est préconisé pour être en paix avec moi-même...

 

 

 

C

 

 

 

 

 

                                                      Bonne journée et Merci à l'Amitié !

 

 

 

 

 

5 septembre 2013

( Se ) regarder dans le miroir ...

 

                            chat_lion        Premier jeudi non travaillé,

                                                                     je regarde en arrière...

                                               tout le chemin parcouru.

 

Aujourd'hui c'est le début d'une nouvelle Histoire, un nouveau rythme à prendre, deux jours d'école, et puis le reste de la semaine pour digérer 16 mois d'épreuve...

 

Je regarde dans le miroir... les photos prises depuis un an, les différentes têtes que j'ai eues, de l'épreuve terrible du rasage à l'hôpital en juin 2012, aux premiers cheveux que j'ai pu découvrir en février 2013.

 

A présent, j'ai droit aux :"Pourquoi tu t'es coupé les cheveux, maîtresse ?" mais aussi, de la part des collègues, à : "ça fait plaisir de te voir si souriante et heureuse, tu es bien comme ça ... ça te va bien les cheveux plus courts !"

 

Et moi je ressens une force intérieure, un détachement de ce que les autres peuvent penser... Je suis du côté de ceux qui savent, qui en sont passés par là, qui ont aidé et soutenu en toutes saisons.

 

Même plus envie d'essayer de convaincre ou d'expliquer, il y a des phrases mille fois entendues, des réflexions, des peurs qui ne me toucheront plus...

 

Je ne m'isolerai plus pour ne pas entendre comme je le faisais "avant", je ne subirai plus en silence, je ferai juste en sorte de ne plus éponger les pseudo-problèmes des gâtés de la vie.

 

 

Les rentrées ont toujours ce petit air de "bonnes résolutions", on fait le point, on décide que...

La mienne a la couleur de la Vie, "j'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour ma santé !"

 

 

 

4 septembre 2013

A la piscine

sir_neEn sortant de l'école, je suis allée à la piscine.

Entre deux longueurs, je fais connaissance avec une dame d'une soixantaine d'années,

elle se plaint des 7 kg qu'elle a pris...

"Elle a eu un cancer", me dit-elle, le plus simplement du monde...

 

 

Je n'ai pas voulu lui dire pour moi... preuve s'il en est que "ça ne se voit pas"...

 

 

 

A l'école, quelques anciens élèves se sont demandé pourquoi "j'avais coupé mes cheveux",

mais pour le manchon, aucune question de la part de mes petits CP qui doivent penser que ça fait partie de la panoplie d'une maîtresse à la "grande école" !

 

 

rentr_e4

 

 

3 septembre 2013

La rentrée

rentr_e3C'était bien...

 

Retrouver des mamans dont j'ai déjà eu les enfants dans ma classe,

leur faire la bise en toute simplicité...

 

 

Retrouver la Mamie de Charlélie, la seule parmi les 400 familles avec qui j'ai gardé le contact par mail depuis un an , sans tout lui dire ... ou à demi-mots...

 

 

 http://kty1963.canalblog.com/archives/2012/06/11/24471092.html

 

 

 

 Se prendre les mains à travers la vilaine grille de l'école, se dire  qu'"il ne faut pas pleurer",

et puis l'entendre m'annoncer qu'on lui a enlevé un sein en 1985...

Là, c'est moi qui ne savais pas...

 

 

Et trouver le soir même dans ma boîte mail un message de sa part intitulé :

 

"Bravissimo...ténacité, courage, pugnacité"

 

"Quel immense plaisir de vous revoir, en si bonne forme, et à en juger par votre sourire,un moral d'acier, il est certain que la maladie ne passera pas par nous.........quel bonheur pour votre entourage et toutes les personnes qui vont au delà de l'appréciation, je vous embrasse trés, trés fort, vous souhaite encore et encore bon courage pour la suite,  le plus dur est fait, il n'y a plus que de la haute surveillance, à trés bientôt chére Mme C."


Je comprends à présent pourquoi elle s'est obstinée à prendre de mes nouvelles
dès le début de mon absence prolongée...
Elle avait deviné, elle savait... parce qu'elle l'avait vécu...
 
merci_souris
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De maux en mots ...
  • Je suis une des 53 000 femmes touchées par le cancer du sein chaque année. J'écris pour mettre des mots sur l'indicible, pour témoigner et partager avec celles qui suivent le même chemin. Mon autre blog, plus léger : http://kty1963.canalblog.com/
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