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De maux en mots ...
28 juin 2013

Pause

 

 

 

 

 

 

Bonjour mes fidèles ami(e)s,

 

Le temps s'accélère...

Un pied dans les RV médicaux,

un pied dans la préparation de l'école,

et je ne tiens plus debout,

je suis épuisée.

Besoin d'une pause,

de me ressourcer dans ma solitude

et prendre l'air du temps ...

 

Je vous quitte pour quelques temps

 avec cette chanson qui me parle beaucoup,

et je vous souhaite plein de petits et grands bonheurs pour l'été

...  même pluvieux, il sera heureux !

 

 

 

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28 juin 2013

Tu me dis que rien n'effaceNi la craie ni le


 
 
 



Tu me dis que rien n'efface
Ni la craie ni le sang
Qu'on apprend après la classe
Ou après ses 30 ans
On peut dire 3 fois hélas
Que personne ne l'entend
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps

Tu me dis que vient l'hiver
Qu'on oublie le printemps
Que l'on vide les étagères
Qu'on remplit autrement
Qu'on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu'après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants



Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur



 

 

 

bisous

27 juin 2013

Tout est relatif

KG 

Hier mon chouchou (ou plutôt ex-idole , car j'ai fait du chemin depuis...) Karim NGosso annonçait sur sa page Facebook :

"Cervicales en souffrance, dur de dormir..."

Et là, branle-bas de combat de ses "fans" pour l'encourager, le soutenir...

L'autre jour aussi, quand je suis retournée à l'école, à la question rituelle "ça va ?", ma collègue P. m'a répondu : "J'ai de l'asthme"...

 

 

Quand les autres me parlent de leurs bobos,

ou quand une collègue qui ne m'a jamais demandé de mes nouvelles depuis plus d'un an, m'appelle chez moi pour me demander de me plier à SA liste de matériel pour la rentrée (du style... tu veux bien commander des pochettes rouges au lieu des vertes ?...),   

je pourrais dire " ça n'a aucune importance, ça !" (sous-entendu, vous savez tout de même que l'enjeu pour moi est autrement plus vital !...)

 Après tout ce que j'ai traversé, je pourrais brandir l'étendard "cancer", avec épée de Damoclès au-dessus de la tête...

 

Mais je sais bien que pour chacun comme pour moi, le grain de sable qui enraye le quotidien peut enclencher un engrenage de remise en cause de ses habitudes, et donc une perturbation vécue avec plus ou moins de détachement ou d'investissement émotif.

 

 

Même entre patients atteints de cancer, on aurait tendance à "comparer" les situations pour relativiser son mal ou celui des autres.

Comble du paradoxe, une amie de l'atelier psycho nous faisait part de sa grande culpabilité de ne pas avoir eu à subir la chimio comme nous autres ! On aurait envie de lui dire " Mais non, au contraire, tant mieux pour toi !" Et en même temps, cette culpabilité renvoie peut-être aussi à son degré de capacité à rebondir, qui est inversement proportionnel à l'énergie que nous autres déployons...

 

 

Parfois j'ai des doutes face à ma reprise en septembre. Certains se donnent plus de temps pour récupérer, d'autres n'ont pas le choix, il faut y aller.

Au final, chacun ses choix ou ses obligations.

Il faut que... Je dois ... Je voudrais bien... parvenir à ne plus m'intéresser aux choix des autres.

 

Juste affirmer les miens, à travers ma façon de vivre et de dire, sans chercher à prouver ou à convaincre qui que ce soit de ce que je sais, de ce que j'ai appris et de ce que je suis aujourd'hui.

Ni me laisser déstabiliser, ou douter de moi-même, en accordant trop d'intérêt ou d'émotions à la façon de vivre ou de dire des "autres".

 

 

Cathy_chat

24 juin 2013

Réparation

 

cali3Parmi les membres de notre groupe d'ateliers, il y a Corinne, avocate de profession.

Elle est intransigeante dans ses jugements. Elle nous a expliqué que son métier l'a obligée à se battre toute sa vie pour défendre des clients.

A présent, c'est elle qui est engagée dans un procès à couteaux tirés avec son employeur qui l'a licenciée suite au cancer.

Elle lui réclame 100 000 euros pour réparation des dégâts faits dans sa vie professionnelle et morale.

 

 

Parfois, je repense à ceux qui m'ont fait du mal, cette année en particulier alors que je ne pouvais pas me défendre à armes égales.

Quelle réparation demander ?

De l'argent, certainement pas...

De mauvaises pensées, parfois ... La roue tourne, un jour "ils sauront" ce que j'ai vécu...

 

 

 

 

Et au final, ma réparation, essentielle, c'est ma reconstruction identitaire :

la force que je vais trouver en moi à présent pour ne plus subir les dommages imposés par les autres...

 

Et puis ne jamais oublier ceux qui m'ont aidée, et donner à d'autres ce que j'ai reçu.

 

 

 

bisous_3

 

24 juin 2013

De blogs en blogs ...

 

bj_lettre

 

 

Au croisement de l'Ecriture, je découvre un nouveau visiteur sur mon blog...une ouverture sur un autre parcours, semé d'embûches, et des similitudes avec le mien...

J'aime ces  coups de coeur du destin qui me font "rencontrer" des guides spirituels... ou simplement des personnes qui de par leur riche expérience, me montrent le chemin...

 

 

Alain écrit sur son blog ( dont j'aime beaucoup le titre... "J'en rêve encore...")  :

 

"J'ai trouvé peut-être un relatif juste équilibre entre l'affirmation de moi, l'adaptation aux autres, et la joie profonde de se désapproprier."

 

http://alainx3.blogspot.fr/2013/06/atelier-te-lier.html#comment-form

 

Oui c'est cela à quoi j'aspire intuitivement...

Ne pas passer d'une extrême à l'autre... Mon curseur émotionnel aurait tendance à balancer entre l'indifférence insensible (par exemple envers certains collègues qui ne m'ont pas "accueillie" avec tout mon vécu ...) et l'incommensurable confiance envers les personnes en qui je confie toute ma gratitude pour m'avoir accompagnée sans relâche...

 

 

Certaines personnes disent avoir fait du tri dans leur vie suite à la maladie... Avoir rayé de leur agenda certains membres de leur famille ou de leur entourage...

 

 

J'aimerais à présent parvenir à ne pas attendre TOUT , Tout de suite et Tout le temps, sans éprouver de frustration ou de déception...

parce que c'est justement lorsqu'on n'attend rien que l'on reçoit beaucoup !

 

chat2

 

Pomme a écrit aussi sur son blog...:

"Hier une copine m'a dit que les personnes avaient pas trop envie d'aller sur un blog ou de lire un livre qui parle de cancer... Que peut être on pourrait l'attraper...c'est vrai ça on sait pas très bien comment cela se chope cette maladie là !"

 

http://laniaquedelamazone.blogspot.fr/

 

 

Et Lazuli ( qui vient de temps en temps me lire ) à très justement répondu :

 

"On n'écrit pas un blog pour donner aux gens ce qu'ils veulent lire, on l'écrit d'abord pour se faire du bien à soi. Et on n'oblige personne : ceux que ça n'intéresse pas peuvent passer leur chemin, il y en a beaucoup d'autres qui sont au contraire ravis de ce partage d'expérience. Merci, Pomme, d'écrire si régulièrement."

 

 

 

ange

 

 

Ne plus être en attente, juste accueillir ce qui se présente.

 

 

 

"Maintenant est un cadeau,

c'est pour cela que ça s'appelle le présent."

 

 

 

 

 

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23 juin 2013

Au hasard de mes lectures ...

 

 

 « Celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n'importe quel comment. »

                                                                                                        Nietzsche 

 

 

 

"La logothérapie considère la responsabilité comme l'essence même de l'existence humaine. Je dois prendre ma destinée en main. L'important n'est pas ce que j'attends de la vie mais ce qu'elle attend de moi.

 

Au lieu de me demander quel sens elle a, je dois imaginer qu'elle me pose cette question : « Quel sens vas-tu donner à ton existence ? »

 

En résumé, je renonce à chercher le sens de la vie et je décide de donner sens à ma vie. Je deviens ainsi acteur de ma propre histoire. Celle-ci m'appartient, moi seul peux y donner un sens, qui satisfera mon inquiétude existentielle.

 

 

Et il en va de même pour le sens de la souffrance. Il ne peut exister indépendamment de celui qui souffre. C'est à lui de donner sens à sa vie, malgré l'absurdité qu'y fait pénétrer l'épreuve qui le submerge.

Certains malades peuvent témoigner que leur maladie a été une bénédiction pour eux, que leur vie a été pour ainsi dire « guérie » par la maladie. Ils ont pris conscience de certaines choses qu'ils ne percevaient pas étant bien portants.

 

http://www.relation-aide.com/articles/description.php?id=220

bisous

 

 

22 juin 2013

Débat du jour

 

bonjour1

 

La sophrologue dit :

"Puisez en vous votre propre force.

Les gens vivent dans le manque... On est toujours en manque... du dernier modèle d'I-Phone, de la dernière voiture... Alors on compense... une cigarette, une tablette de chocolat.

Et si on avait tout en nous : le courage, l'espoir, l'énergie vitale ?

Et si on cherchait en nous ce dont nous croyons manquer..."

 

 

 

 

La psy ( à qui j'ai exposé cette façon de voir les choses qui me paraît proche de celle que je trouve dans mes lectures bouddhistes depuis des années), a dit :

 

" On peut vivre aussi seul en haut d'une montagne, mais les bouddhistes vivent en communauté...

On a besoin aussi des autres."

 

 

 

 

BuddhaBlinkLà, le curseur de ma vie est un peu en train de passer d'une extrême à l'autre...

 

Suite aux propos de l'infirmière-chef, j'ai eu envie de m'affirmer, de réagir, de me rebeller.

 

Et puis je me suis dit aussi :

 Mais oui ! Dès lors que l'on considère que l'on a tout ce qu'il faut pour notre bien-être, en nous, pourquoi se préoccuper du regard des autres.

Car tout est là : Les "on doit" , les  "il faut"... Autant d'injonctions que les malades s'imposent notamment au moment de reprendre une activité :

Paraître en forme pour ne pas être "rejetée" ? En même temps, ne pas revenir trop pimpante pour ne pas que les autres croient que tout est fini et qu'ils sont en droit d'exiger autant de nous... ( Les douleurs, la fatigue perdurent... C'est une maladie qui laisse des séquelles...)

 

 

 

Bref, se retenir encore d'être soi-même, à cause des autres....

 

Non, l'objectif à présent est d'être en accord avec Soi, fragile et forte à la fois.

 

 

 

 

bon_apmidi

 

 

 

21 juin 2013

Question de mérite ?

 

bj_n_nuphar

Au tout début de ma maladie, mon médecin généraliste m'avait dit :

"Vous ne trouvez pas qu'il y en a qui mériteraient plus que vous d'être tombée malade ?"

 

 

Franchement, cela ne m'était pas passé par la tête... La question ne se posait pas ! Et la réponse me dérangeait un peu !

 

 

Et puis de temps en temps, je me dis qu'elle avait un tout petit peu raison !

 

J'ai lu récemment un commentaire sur un autre blog... qui disait à l'encontre des "méchants" ou "médisants"

(du style l'infirmière chef qui nous a humiliés avec ses mesures autoritaires, 

la boulangère qui m'envoie balader,

la chirurgienne qui n'a eu aucune compassion à l'annonce à mon égard, 

la coiffeuse qui m'a dit que mes cheveux ne repousseraient pas bien car j'étais trop angoissée et qu'elle me ferait à nouveau pleurer quand il faudrait les recouper pour qu'ils poussent mieux !

...ou ceux encore qui ne se rendent même pas compte du mal qu'ils font parfois par leurs mots ou leurs attitudes plus que maladroits  ) :

 

                                                              Bref...   "La roue tourne"... Un jour, ils sauront ...

 

 

 

J'ai enfin pris conscience que de chercher des raisons à ce coup du sort qui m'est tombé sur la tête ne servirait qu'à me rajouter de la culpabilité.

 

 

"La sophrologue a dit" que ... ( à chanter presque sur l'air de Jacques a dit !)

(... en ce moment, j'ai la curieuse sensation de faire, de dire et de commencer à m'approprier tout ce qu'elle nous enseigne et nous guide ...)

 

 

"La culpabilité est le pire des poisons : OK, on a vécu sur un certain mode, peut-être pendant des années...

OK, on a alors peut-être juste appliqué un mode de vie dicté par des conventions sociales, des modèles parentaux, des injonctions qui nous obligeaient à respecter certains rites acceptés sans conviction profonde ( par ex, les déjeuners du dimanche en famille, les fêtes de nouvel an passées avec la belle-famille, les réunions professionnelles sans intérêt, la pause-café pour respecter les rituels de pseudo-convivialité au travail...),

et puis avec le temps, certaines attitudes sont ainsi devenues des habitudes...

 

 

Les mêmes schémas se reproduisent petit à petit indéfiniment. Alors qu'on voudrait être à gauche, on part à droite...

On ne se sent pas en accord avec soi-même  : on est divisé, tiraillé, juste parce qu'on s'oblige à respecter des injonctions qui ne nous conviennent pas.

 

 

Alors le jour où l'on parvient (et il a fallu parfois un choc dans son parcours de vie...) à se dégager de ce carcan, à ne plus se maltraiter, à se respecter... on gagne aussi le respect des autres qui ne viendront plus marcher sur nos plate-bandes !

Ne pas culpabiliser, mais devenir responsable de sa vie.

Sans se laisser manipuler par autrui, car l'autre ne détient que le pouvoir qu'on lui donne...

 

 

Voilà, c'est ce que la sophrologue a dit...

Et ce que j'aime entendre.

 

 

Parfois, je me dis aussi que la roue tourne...

J'ai tiré le mauvais numéro cette année, mais peut-être que finalement j'ai gagné aussi le gros lot ...

un beau panier garni :cathybouquet

 

le courage de supporter la maladie de Maman

la volonté de ne plus écouter les propos critiques ou négatifs des collègues

la perspective du plaisir retrouvé d'enseigner

la découverte de l'Amitié, la Solidarité, avec mes amies des ateliers

la rencontre de professionnels doués pour aider : la sophrologue, la psychologue, le prof de gym, la kiné...

Et la force infinie de l'Ecriture qui m'a sauvée, grâce aux liens tissés aussi grâce à mon blog...

 

 

 

 

bj_fleurs

20 juin 2013

La dame de Haute Savoie

 

morzine

 

Cet été je pars en vacances en Haute-Savoie.

Hier, j'appelle une kiné au hasard de l'annuaire pour prendre RV quand je serai là-bas.

 

Et là, je tombe sur une adorable personne :

"J'ai 60 ans, je suis tombée malade il y a 10 ans. Depuis, je ne fais que ce qui me convient : je ne travaille que le matin. Je choisis ce qui me plaît : j'adore faire des massages, je vais vous faire votre drainage lymphatique, j'adore ça ! je vais vous bichonner !!!!"

 

 

Que de bienveillance dans ses propos ! Que de compassion aussi !

 

" Vous avez des douleurs aux épaules ? Vous êtes nerveuse ? C'est normal avec tout ce que vous avez vécu ! Les épaules sont liées à ce poids que vous avez dû endurer ! Je vais bien m'occuper de vous...

Appelez-moi la semaine précédent votre départ : je vous donne mon numéro de portable, je ne le donne pas à tout le monde... Je vous prendrai deux fois par semaine, deux longues séances..."

 

 

 

Elle ne prend pas la carte vitale... Les paperasses administratives, "à son âge, vous comprenez", elle ne veut pas s'y mettre...

Mais quelle gentillesse !

Nous avons parlé de locations, de choses et d'autres...

Elle se réjouit de s'occuper de moi, et moi, ça me fait tout drôle de ne pas avoir eu à frapper à plusieurs portes, comme en région parisienne où les kinés qui font du drainage lymphatique se comptent sur les doigts d'une main, avec deux mois d'attente pour un premier RV !

 

merci_sourisà la dame de Haute-Savoie !

 

 A très bientôt !

 

 

 

19 juin 2013

Mission Cathy

coucou

Une journée très chaleureuse hier  !

 

 

  • Le matin, lors de l'atelier Essononco, Sophie l'organisatrice a lancé le débriefing à propos de la séance de vendredi.

Mes co-équipières se sont exprimées dans les mêmes termes que moi, avec juste un peu moins d'émotion que moi qui étais encore toute remuée de cette matinée.

 

 

Sophie a avoué avoir ressenti le malaise, et même pressenti avant même l'intervention de l'infirmière chef qu'elle ne serait pas adaptée.

Elle n'en a eu le contenu que la veille au soir, et n'avait pas d'autre choix que d'annuler, mais comme elle n'avait pas d'autre intervenante sur le thème de la fatigue, elle a maintenu la séance à son grand regret.

J'ai pu lui remettre en main propre ma "lettre ouverte".

Je pense qu'elle sera très attentive à sa lecture. Elle était désolée de cette séance qui, au lieu de nous encourager pour une reprise du travail s'était avérée très déstructurante.

Mais comme elle l'a dit, "ce n'est pas grave"...

 

 

Tourner la page et rebondir, en se disant que cela ne se reproduira plus pour les participantes de l'année prochaine,

et que pour moi, cela doit m'encourager encore à oser dire !

 

 

 

 

 

  • De très forts moments d'amitié ensuite l'après-midi, une grande complicité établie avec les 2M !

Michèle et Martine, mes soeurs de coeur, textos et longues heures au téléphone...

On échange, on reparle de notre parcours, on se comprend, on sait de quoi on parle...

 

 

 

bonheur

 

 

 

 

  • Et puis une fin d'après-midi passée à l'école avec deux collègues que je n'avais pas vues la première fois que j'y étais retournée il y a dix jours.
     
    Et là, embrassades, chaleur humaine et échanges du plus profond du coeur !
     
     coccinelle1
     
     
    J'ai eu l'impression d'être investie d'une mission Pleine Vie ! Je leur ai dit tout ce que j'ai appris et rapporté de cette année sabbatique, de ce voyage initiatique...
     
    Cette envie de ne plus me laisser submerger par les tracas et autres médisances au niveau de l'école.
     
    Le temps m'est compté ... Je n'ai plus de temps à perdre ni d'énergie à dépenser pour entrer dans la ronde inutile des problèmes matériels et contrariétés divers et variés.
     
     
    Les copines collègues étaient tout ouïes !
    Heureuses de la perspective de se retrouver en septembre... pouvoir se confier juste toutes les trois, en dehors de l'ambiance survoltée ou désinvolte entretenue par les autres membres de l'équipe.
     
     
     
     
      Leçon du jour ( et de l'année  passée et à venir ) :
     
    choisir les bonnes personnes,
     
    s'entourer de celles qui sont profondément, et de nature, humaines et aimantes,
    et donc aidantes.
     
    Pour les autres, ne pas chercher à plaire
     
    ni attendre de recevoir,
     
    juste passer son chemin...
     
     
     
    bisous_3

 

 

 

 

16 juin 2013

Objectif ma Vie ...

dis

 

 Merci Jean-Marc ...

 

15 juin 2013

Lettre ouverte

mail4Suite à l'atelier sur la fatigue, voici la lettre que j'ai envie de remettre aux organisateurs , qu'en pensez-vous ?

 

 

( 2ème version )

 

15 - 06 - 2013

Suite à l’atelier « Pallier à la fatigue », je souhaiterais donner mon avis personnel qui pourra peut-être contribuer à modifier le regard et la prise en charge des « patients atteints de cancer ».

 

L’atelier du 14 juin 2013 ne m’a pas semblé bien adapté au public représenté.

Tous les membres du groupe sont sortis des traitements lourds depuis quelques mois et se sont engagés dans ces ateliers dans la perspective de reprendre le travail à court terme dans les meilleures conditions.

 

Je suis personnellement dans une dynamique d’espoir et de restauration de la confiance en mes capacités à retrouver une « vie normale ».

L’intervenante nous a d’abord proposé un diaporama nous rappelant tous les effets secondaires des traitements, qui pour moi font partie d’un passé très douloureux à se remémorer.

 

Au lieu de nous encourager à espérer une amélioration de notre état général une fois ces traitements terminés,  à la question concernant l’hormonothérapie, elle a répondu brutalement :«  c’est pareil que la chimio ». Ainsi, elle nous a relancé automatiquement sur les rails pour 10 années de fatigue annoncée. Psychologiquement c’est difficile à entendre.

 

Pour les conseils attendus concernant la gestion de la fatigue, elle a annoncé péremptoirement les « mesures » à prendre, comme si elle se positionnait en coach, voire dirigeante de notre propre vie.

 

Ex : « Je vous demande de ne pas dormir plus de 30 minutes », « je ne veux pas que vous buviez de jus d’orange au petit déjeuner », « faites-vous livrer les courses », « vous devez faire des mots croisés tous les jours », « vous allez vous donner un coup de pied aux fesses. »

 Et surtout : « vous allez vous laver !! … pour faciliter son déplacement jusqu’à la salle de bain, j’ai proposé à une patiente de mettre des tabourets sur son chemin ».

 

Je pense que ces « mesures » sont très infantilisantes, à la limite de nous considérer comme des malades impotents et incapables de savoir ou de ressentir ce qui est bon pour eux.

 

Lorsque j’ai  souhaité mettre en avant ma capacité à être une patiente active, et actrice de sa propre vie, l’intervenante m’a jugée  « hyperactive » sur le ton de :« tant mieux pour vous si vous ne faites pas ce que je vous ai dit, mais je vous aurais prévenue ! »

 

Je pense que les patients et les médecins, soignants, institutions, pouvoirs publics devraient être plutôt co-acteurs dans le parcours de santé. Hors, certains sont parfois enclins à abuser du « pouvoir de la blouse blanche »  que peut leur conférer notre fragilité de patient en attente d’informations rassurantes.

 

Demander de l’aide dans ces conditions n’est pas chose facile car c’est se situer en position d’assisté et surtout de dépendance de ce que l’on voudra bien nous accorder.

 

J’apprécie plutôt toutes les démarches d’encouragement à «  oser faire, oser bouger, et oser dire » que propose Essononco avec toute la bienveillance qui nous est si précieuse pour nous accompagner dans cette épreuve.

 

                                                                                         Merci de votre attention.

                                                                                         

 

bwe_11

                                                        

 

14 juin 2013

Malade mais pas incapable ...

 

 

Ce matin, atelier sur la fatigue,

avec "mesures anti-fatigue" à l'appui...

L'intervenante, une infirmière cadre de l'IGR,

nous donne des ordres :

"Je veux que vous fassiez une sieste de 30 minutes, pas plus,

vous coucher et vous lever à des heures fixes.

 

Et puis faire des mots croisés tous les jours,

se faire livrer les courses,

manger des fruits 5 fois par jour,

ne pas boire de jus d'orange au petit déjeuner,

se protéger du froid et du soleil,

et même se laver !

... voire faire poser des barres de maintien dans la baignoire.

 

Et, bouquet final, l'assistante sociale nous conseille,

pour reprendre la lecture tout en ménageant nos forces,

de commencer par lire des livres pour enfants !

 

 

 

 comp_tente

 

Non mais, on nous prend pour qui ?

Depuis un an, je me suis levée tous les matins à 6 h 30,

je suis allée toutes les semaines à la bibliothèque,

je n'ai jamais autant lu et écrit ,

j'ai marché pratiquement tous les jours 40 minutes,

voire des heures ...

J'ai fait du vélo même sous chimio.

 

Bref, mes neurones fonctionnent toujours

et je ne suis pas impotente !

 

 

C'est le revers de la médaille :

à force d'être médicalement assistés,

on voudrait aussi nous faire croire qu'on est incompétents !

Et surtout que les médecins et autres personnels hospitaliers

ont le pouvoir de diriger notre vie !

 

 

J'ai osé dire ce que je pensais de cette intervention.

Le côté positif est que ça m'a permis de m'affirmer en tant que malade,

mais surtout en tant que personne !

 

 

 

 Serais-je en train de devenir plus forte ?! :-)

 

bwe_1

 

13 juin 2013

Choisir le bon prisme

bonheurs

 

Ce matin, je lis le récit de l'AQVT, qui m'interpelle 

d'autant plus que la personne concernée a les mêmes initiales que moi !

http://laqvt.fr/le-petit-bonheur-de-catherine-c

 

Sur ce site, il est surtout question de Qualité de Vie au Travail dans le privé,

monde qui me semble beaucoup plus inhumain

que celui où je baigne, au milieu d'enfants.

 

 

 

 

"Flattée, surprise, reconnue et rassurée, tels ont été les effets de ce petit bonheur au travail que Catherine C. a intérêt à bien ancrer en elle afin de mieux vivre les incontournables embûches liées à l’activité professionnelle, ce qui ne manquera pas d’apporter de l’eau au moulin d’une meilleure QVT au quotidien.

 

Comme elle, chacun peut prendre du recul en explorant son travail via le prisme des moments de satisfaction. Ceux-ci permettent de relativiser l’importance de certaines zones d’ombre, en terme de conséquences par exemple. Cela  permet de mieux gérer les émotions négatives légitimement ressenties au moment où elles surviennent d’une part, et d’autre part de rester en confiance en s’appuyant sur des réalités positives, sans projeter plus que de raison les ratés et dératés ponctuels inhérents au travail. Nous faisons souvent l’inverse…"

 

 

 

_cole

 

Depuis vendredi, je repense au côté dérisoire de tout ce que j'ai entendu :

les merguez pour la kermesse, les marque-pages pour la fête des pères, la nouvelle imprimante à installer sur le nouveau chariot informatique, le budget attribué pour l'ouverture d'une nouvelle classe, les tables à installer dans la cour pour la vente de gâteaux, et puis "le petit Nicolas" toujours aussi violent dans la classe de BT, les parents de Yann qui agressent ma collègue S., "les CP à venir qui sont difficiles", dixit Eric qui n'a jamais fait de CP...

 

... alors que j'appréhendais les questions ou regards sur ma nouvelle tête, mon manchon, ma santé, mon vécu de cette année...

 

 

Tout cela a été mis entre parenthèses, dénié, oublié, mis au placard...

Lorsque je lui ai raconté mon désappointement, la sophrologue m'a dit  : "Normalement" on accueille, on souhaite la bienvenue, et là on n'a pas tenu compte de Vous, de cette année que vous aviez vécu et qui fait désormais partie de vous. On veut vous considérer comme "avant" alors que vous ne serez plus jamais comme avant."

 

 

C'est difficile pour moi de me positionner en ce moment : à la fois un pied dans la maladie avec son lot d'effets secondaires et de RV programmés de Longue Durée, et puis un pied dans le monde "extérieur" qui continue de tourner sans tenir compte de mes préoccupations profondes.

 

Je tiens debout grâce à mes deux pieds, l'un ancré dans ce monde à la fois médical et de soutien, de Solidarité et d'Amitié, de compréhension et de soins, et l'autre, tourné vers la "normalité", le quotidien, la vie professionnelle, avec ma casquette de prof posée sur mes cheveux courts...

 

On parle parfois des "bénéfices secondaires" de la maladie : cette attention portée sur soi que l'on perd presque brusquement une fois les traitements terminés.

 

 *

Hier mon mari ne m'a pas prévenue qu'il ne rentrerait pas à l'heure habituelle pour déjeuner.

Après une heure d'attente, je me suis imaginée le pire... un accident sur son trajet...me retrouver seule... l'angoisse a monté... les pleurs, et puis j'ai appelé la secrétaire qui m'a rassurée : il était bien sur son lieu de travail, mais occupé...

Pour une fois, on n'a pas pu se joindre, il n'avait pas son portable, il était en charge... Cela ne nous était jamais arrivé depuis 13 ans, il rentre tous les midis...

 

Je me sens fragile, encore plus qu'"avant"...

 

bisous

 

 

10 juin 2013

Le paradoxe de l'empathie

 

_cris_moi  

 

" Entre ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre,  Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités  qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même ... "

                                                                               B. Werber

*

 

 

Depuis mon retour à l'école vendredi soir, je cogite encore beaucoup.

J'ai tellement appréhendé ce RV avec les collègues, que le fait d'avoir été accueillie avec une telle "chaleureuse indifférence" me perturbe.

*

 

J'essaie de comprendre.

J'avais peur de ne pas être reconnue à cause de mes cheveux, j'avais peur de montrer mon manchon , je ne voulais pas tout expliquer mais en même temps, j'avais besoin que cette année n'ait pas été vécue "pour rien", c'est à dire qu'elle compte aussi dans le regard des autres...

Voir dans leurs regards de la compassion, mêlée peut-être d'admiration pour toutes les épreuves que j'ai dû surmonter.

*

 

J'avais peur de " comment ça va, et le moral ?", mais je n'ai pas eu de questions sur moi, sur ce que j'ai vécu.

Est-ce une façon pour mes collègues de respecter la discrétion que j'ai entretenue cette année ?

Est-ce une sorte de déni de la maladie, puisque je suis revenue souriante et en bonne santé apparente ?

Est-ce la peur d'aborder le sujet ?

Est-ce de l'indifférence à ma vie privée ?

Est-ce l'effervescence du mois de juin qui fait que tout passe, à côté de la préparation de la kermesse et autres préoccupations "urgentes" du mois de juin ?

 

*

 

 

Ou bien est-ce que j'ai été habituée à ne trop penser qu'à moi depuis plus d'un an ?

Est-ce que je souhaite garder encore un peu le statut de "malade", car personne ne m'a dit d'ailleurs que j'étais guérie...

Est-ce que j'attends trop des autres ?

 

Est-ce que je suis fragilisée par ce que j'ai vécu et que je doute de mes capacités à reprendre en main ma classe en  toute indépendance de travail ?

 

Est-ce que j'ai peur de recouvrer cette liberté pédagogique que j'avais, à choisir mes outils de travail, à faire mes commandes, sans dépendre des conseils des collègues qui ont pris les rênes en mon absence ?

Est-ce que j'ai besoin des autres ?

 

 

*

 

Une chose est sûre, je pense tout de même que j'ai acquis une force intérieure, celle de rebondir mieux et plus rapidement sur des réactions ou injonctions qui ne me conviennent pas.

 

 

Comme le dit la sophrologue,

"non mais, c'est qui l'chef ?"

Et bien, c'est moi !!!!!!

 

 

chat2

 

9 juin 2013

Retour à la case école

 

 

Vendredi matin, c'était atelier

"Confiance en soi pour aider à la reprise du travail".


*

J'ai exprimé au groupe et à l'intervenante le trac que j'avais justement pour le RV

que j'avais programmé à l'école le jour même à 16 h.

*

Alors la psy a proposé une mise en situation

pour préparer ce RV si important pour moi.

S. puis L. ont joué le rôle de mon directeur...

et puis moi, j'ai joué mon propre rôle...


*

 

Bien sûr, j'avais tellement d'appréhension, de pression, d'angoisse,

( 14 mois que je n'ai pas remis les pieds à l'école...)

que j'ai craqué au moment de parler du manchon, du lymphoedème

à mon (faux) directeur...

 

( Pour moi, la chaleur et le soleil qui ont fait leur grand retour 

mettent en évidence mon "handicap".

Devoir porter à vie ce manchon,

subir le regard des autres

et avoir toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête...)

 

 

 

 

confiance

 

 

 

Et puis nous avons quitté l'atelier après beaucoup d'émotion,

mes amies m'ont proposé toutes leurs ondes positives pour ce RV.

La psy a dit que "ça allait bien se passer,

que j'étais courageuse et prévenante",

et je suis rentrée à la maison en attendant 16 h.

 

 

 

bonne_rentr_e

 

A 16 h, j'ai sonné à la porte de l'école.

 

Léger temps d'attente avant que le directeur ne m'ouvre la porte,

le téléphone à l'oreille,

et me fasse entrer en même temps que le réparateur en informatique.


*

 

Et là, très rapidement, je réalise à quel point toute l'école est plongée

dans l'effervescence de la fin d'année scolaire :

vente de gâteaux pour financer les sorties,

préparation de la kermesse,

tournoi de rugby,

bricolages pour la fête des pères,

sans parler des différents problèmes de comportements

de certains élèves ou parents...

 *

 

Bref, chacun m'a raconté ses préoccupations du moment !

Et aucune question sur ma santé, mon année écoulée...


*

J'ai réalisé combien j'ai vécu dans un autre monde depuis avril 2012,

le monde de "Oui-Oui", me dit H. en constatant mes illusions sur l'ambiance

ou les tensions de l'école qui auraient pu disparaître...

 

 *

A présent, il me faut remettre ma casquette de prof des écoles,

et faire mes commandes,

ranger ma classe,

reconstruire mes repères.

 *

Juste retrouver ma place dans ce monde si prenant,

et peu importe mes états d'âme

ou mes douleurs physiques et psychologiques,

post-maladie.


*

 

Pour les collègues, la vie a continué,

sans qu'ils ne puissent imaginer

ni qu'ils aient envie de tenir compte de cette année

qui moi, m'a marquée à vie.


*

 

escargot

 

J'ai fait un énorme pas en ayant franchi le cap du retour à l'école.

Je pourrai y retourner plus détendue, à présent

qu'aucune réflexion n'a été faite sur ma nouvelle coiffure et mon manchon.

 

*

C'était ce qui comptait le plus pour moi,

parce que pour le reste,

tout le parcours, les étapes du protocole,

les différents RV médicaux,

il n'y a que moi...

et vous,

qui savez ...

 

 

bj_1

 

 

5 juin 2013

Championne dans sa tête

 

En allant de site en site, je tombe sur celui qui propose de préparer les femmes parisiennes en cours de traitement ou en rémission du cancer, à une course de 6 km qui aura lieu en septembre.

 

 

http://www.la-parisienne.net/ma-sante/sport-et-cancer/le-defi-course-a-pied-et-cancer

                                               parisienne

 

Je ne suis pas prête à m'engager sur ce terrain-là...

 

D'abord parce que "je ne suis pas parisienne... ça me gêne, ça me gêne..."

 

 

niveau

 

Et puis la course, même "niveau déesse, c'est pas mon truc !

 

 

 

 

Mais je retiens ces lignes qui pourraient m'aider à devenir "Championne dans ma tête" :

 

      Qu’entend-on par :   Savoir-Etre

-          Ne pas vivre effacée
-          Se donner le droit de rêver
-          Prendre de la hauteur sur les événements et le quotidien
-          Ne pas anticiper la défaite
-          S’autoriser à réussir
-          Faire des choix
-          Transformer une faiblesse en force
-          Cultiver sa différence
-          Se libérer du regard des autres
-          Etre plus souple face à ses attentes

-          Développer l’autorité naturelle…

 

 

champion

A l'heure de Roland-Garros où l'on parle beaucoup de l'importance

du mental dans la réussite

j'ai très envie de commander ce livre...

 

 

 

bisous_3

 

 

4 juin 2013

S'envoler ...

M6

 

A l'image du poussin qui hésite à s'envoler,

j'appréhende le moment de sonner à la porte de l'école...

Hier, j'ai appelé mon directeur... en vain.

"Désolé, la messagerie ne peut plus accepter de messages"...

 

 

 

 

Signe du destin,

je reçois ce matin un long mail de ma collègue Virginie qui me fait part

des tensions habituelles du mois de juin :

les collègues "se battent" pour avoir un niveau de classe qui leur convienne...

Tous les ans, à la même période, ce sont les mêmes dilemnes, les tensions,

l'appréhension de l'inconnu qu'on souhaiterait maîtriser.

 

 

 

J'hésite entre replonger dans ce bain en eau trouble,

ou me préserver encore un tout petit peu,

avant le grand retour.

Je ne sais pas qui sera mon binôme à la rentrée,

je vais devoir gérer cette nouveauté,

me reposer ou pas sur un(e) inconnu(e),

l'entente cordiale étant un bon préalable à un travail efficace.

 

 

Ne plus stresser comme avant,

ne pas refaire les mêmes erreurs,

ne pas anticiper sur la peur ...

de ne plus savoir enseigner,

de devoir partager ma classe,

de m'accorder avec quelqu'un pour que tout se passe au mieux.

 

 

BuddhaBlink

 

 

La sophrologue me dirait :

"là, vous créez déjà une réalité plutôt négative,

car vous avez peur,

tous les enseignants donnent l'impression de redébuter à chaque nouvelle année scolaire,

il faut avoir confiance, créer l'espoir, juste être au rendez-vous ..."

 

 

 

Je crois qu'il faut que je sorte du nid aujourd'hui,

que j'appelle à nouveau le directeur,

que je pose les bonnes questions,

ou peut-être même que je ne m'en pose plus du tout...

 

 

 

cali3

 

 

1 juin 2013

Merveilleuse ...

 coucou

 

Hier je participais au premier atelier du mois de juin, pour aider à la reprise du travail.

Nous étions 7 , dont plusieurs têtes connues avec lesquelles j'ai partagé la gym adaptée, la sophrologie et les cafés convivialité cette année.

 

 

La psychologue nous demande de présenter notre voisine ou voisin (il y a un seul homme, bien "courageux" au milieu de toutes ces femmes, en même temps très gentilles avec lui !)

Pas facile de présenter quelqu'un qu'on ne connaît pas.

Lorsque Catherine présente ma copine Isabelle, celle-ci en pleure toutes les larmes de son âme.

 

 

 

Car la psy a bien précisé : que du positif !

On n'a pas l'habitude d'entendre des compliments ou des louanges dans notre société.

 

 

 

Lorsque vient mon tour, ma voisine me décrit "souriante, agréable".

Et la psy rajoute : "Vous êtes merveilleuse".

Je rechausse mes lunettes pour la regarder, surprise !

Elle me dit " Mais oui, vous pouvez mettre vos lunettes, ce n'est pas un robot qui vous parle, c'est bien moi, je vous dis : "vous êtes merveilleuse !"

 

 

Et voilà comment ma vie va peut-être changer !!!

Une psy originaire d'Avignon, souriante, bienveillante, qui me donne des ailes pour avancer !

Je suis sur un petit nuage, je rentre à la maison, je raconte ça à mon conjoint, il confirme, il me dit qu'il me fait aussi des compliments que je n'entends pas.

 

 

Alors je me dis à quel point je suis heureuse, d'avoir ce mari, ce travail qui m'attend, des Amies au grand coeur qui m'ont accompagnée, et puis souvent aussi ici sur mes blogs, des encouragements , des "compliments".

Ce n'est pas de l'orgueil, ni de la fausse modestie, juste de l'estime de soi retrouvée, de la confiance en l'avenir.

 

J'ai écrit ce matin à mes trois collègues avec qui j'ai gardé un lien simplement épistolaire depuis un an.

Je suis prête à affronter l'école, les 16 regards des collègues, les 400 regards des élèves et puis les parents d'élèves...

 

 

 

 

"Je suis merveilleuse"

Ces trois mots résonneront en moi jusqu'à la fin de mes jours !

 

 

 

 

 

cool

 

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De maux en mots ...
  • Je suis une des 53 000 femmes touchées par le cancer du sein chaque année. J'écris pour mettre des mots sur l'indicible, pour témoigner et partager avec celles qui suivent le même chemin. Mon autre blog, plus léger : http://kty1963.canalblog.com/
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