Débat du jour
La sophrologue dit :
"Puisez en vous votre propre force.
Les gens vivent dans le manque... On est toujours en manque... du dernier modèle d'I-Phone, de la dernière voiture... Alors on compense... une cigarette, une tablette de chocolat.
Et si on avait tout en nous : le courage, l'espoir, l'énergie vitale ?
Et si on cherchait en nous ce dont nous croyons manquer..."
La psy ( à qui j'ai exposé cette façon de voir les choses qui me paraît proche de celle que je trouve dans mes lectures bouddhistes depuis des années), a dit :
" On peut vivre aussi seul en haut d'une montagne, mais les bouddhistes vivent en communauté...
On a besoin aussi des autres."
Là, le curseur de ma vie est un peu en train de passer d'une extrême à l'autre...
Suite aux propos de l'infirmière-chef, j'ai eu envie de m'affirmer, de réagir, de me rebeller.
Et puis je me suis dit aussi :
Mais oui ! Dès lors que l'on considère que l'on a tout ce qu'il faut pour notre bien-être, en nous, pourquoi se préoccuper du regard des autres.
Car tout est là : Les "on doit" , les "il faut"... Autant d'injonctions que les malades s'imposent notamment au moment de reprendre une activité :
Paraître en forme pour ne pas être "rejetée" ? En même temps, ne pas revenir trop pimpante pour ne pas que les autres croient que tout est fini et qu'ils sont en droit d'exiger autant de nous... ( Les douleurs, la fatigue perdurent... C'est une maladie qui laisse des séquelles...)
Bref, se retenir encore d'être soi-même, à cause des autres....
Non, l'objectif à présent est d'être en accord avec Soi, fragile et forte à la fois.