Parler vrai, écouter vrai (suite )
"Nous attendrons parfois désespérément un déclic miraculeux d'un atelier thérapeutique, d'un voyage au bout du monde, d'une expérience spirituelle, avant de découvrir, comme l'alchimiste Paolo Coelho, que nous sommes assis sur un trésor, que notre trésor est au coeur de la rencontre avec nous-mêmes, en nous-mêmes et en l'autre...
T D'Ansembourg p 85
"Dans l'usage du sentiment... quelle est mon intention ? amener habilement l'autre à faire ce que je veux ou faire en sorte que nous cheminions avec bienveillance l'un vers l'autre ?
Gare à la manipulation affective !"
Difficile de faire un raccourci de ce chapitre qui me parle tellement.
Retenir :
Lorsque je fais peser tout le poids de mes sentiments ( tristesse, colère, déception, découragement ) sur l'autre, je me déresponsabilise de ce que je vis et je confère à l'autre le pouvoir démesuré de déterminer mon bonheur ou mon malheur ; je lui tends la télécommande de mon bien-être.
C'est lui qui zappe et moi, je saute d'humeur en humeur selon son gré."
"La pratique de la communication non violente nous invite à trouver suffisamment de sécurité et de solidité intérieures, de confiance et d'estime de nous pour oser prendre notre place sans crainte d'empiéter sur celle de quelqu'un d'autre, confiant qu'il y a de la place pour tout le monde ; pour oser dire ce que nous voulons dire, et être ce que nous voulons être sans craindre la critique, la moquerie, le rejet ou l'abandon. Elle nous permet d'oser maximaliser l'expression de nous-mêmes." p 127
En sur Vie
p 124 "... La peur a longtemps imprégné la plupart de mes relations humaines : peur de ce que l'autre pense, peur de ce qu'il ne pense pas, peur de ce qu'il dit, peur de ce qu'il ne dit pas, peur d'un excès de paroles, peur d'un silence trop long, peur d'un manque d'amour, peur d'un excès d'amour, peur de parler, peur de taire, peur d'être seul, peur d'entrer en relation, peur de n'avoir rien à faire, peur d'être débordé de travail, peur de plaire, peur de déplaire, peur de séduire... Bon sang, que de peurs ! et que d'énergie consacrée à combattre ces peurs !
... Toutes ces petites peurs côte à côte, accumulées depuis tant d'années, m'apparurent d'un coup comme un cancer grouillant... Je les percevais soudain comme un tout, comme un réseau tentaculaire (...) je prenais en un instant la mesure de ce qu'elles n'étaient pas accidentelles ou occasionnelles mais structurelles, c'est-à-dire représentant ma façon de fonctionner.
Dans l'instant, j'ai pris conscience que j'étais en danger de devenir a nice dead person .
Cette prise de conscience a réveillé mon instinct de survie : il était urgent de changer, de quitter la peur et de basculer dans la confiance."
Thomas d'Ansembourg
photo chez http://unechancesurdeux.over-blog.com/
p 126 "Dès que j'ai décidé de basculer dans la confiance et d'apprivoiser mes peurs, toute mon énergie a changé.
Et en quelques années, ma vie professionnelle et ma vie affective ont radicalement changé. En deux ou trois ans, toute ma vie a plus évolué qu'en trente-cinq ans."
*
*
Pour moi à qui plusieurs médecins différents ont parlé de Survie,
comme ces mots me parlent !
Je me souviens de ces petites phrases qui sont restées jusqu'à présent enfouies en moi,
me laissant seule et sans voix :
L'infirmière : "La radiothérapie, c'est pour augmenter vos chances de survie."
La généraliste : "Apparemment, vous allez survivre à votre cancer."
L'autre généraliste : "Votre cholestérol, on s'en fiche. Là, vous êtes en survie, alors mangez ce qui vous plaît !
La radiologue (mammographie) : "A l'annonce du cancer, on a un instinct de survie qu'on ne soupçonnait pas."
*
Le témoignage de T. d'Ansembourg me semble crédible,
je me reconnais tellement dans son analyse,
un peu comme un miroir, une révélation de ce que je cherche depuis pas mal de lectures,
comme si j'avais trouvé écho à ce que les médecins nomment "Survie".
*
"Toute l'énergie que je consacrais précédemment
à combattre et à tenter de gérer mes peurs,
je pouvais à présent l'engager dans le changement,
dans l'accueil de la nouveauté." p 126
Je commence aujourd'hui !
En rose et bleu
"Il y a de nombreux états d'âme liés au bonheur : allégresse, légèreté, confiance, force, harmonie, plénitude, paix intérieure, sérénité ; sentiments d'appartenance, de fraternité, et tous les états d'âme liés aux liens sociaux.
Le bonheur ressemble à un tableau impressionniste : tous ces états d'âme positifs en composent les touches minuscules, mais il y a aussi des touches plus sombres d'états d'âme négatifs, qui font que le résultat final n'est pas rose bonbon."
Bonheur du Jour 6 : En vie
Bonheur du Jour 5 : Lire, c'est Vivre
Bonheur du Jour 4 Retrouvailles
Savoir que Marie et Colette, mes lectrices fidèles, rentrent bientôt.
♥
Ecrire à Agnès et Christiane, mes amies qui ont tant partagé cette année.
♥
Retrouver Isa, Michèle, Sophie, Laurie-Anne, mes soeurs de coeur,
avec qui je vais reprendre la sophrologie et la marche active,
et se donner la main pour avancer ensemble.
♥
Et me dire que dans 15 jours, la vie reprendra aussi à l'école,
avec moi.
Bonheur du jour 3 LymphEspoir
Petite Phrase du jour 1
En consultation (pour une otite) chez mon médecin généraliste ( une remplaçante), elle lit mon parcours sur son ordi :
" Je ne connais pas trop votre dossier, mais apparemment, vous allez survivre à votre cancer".
Chouette, je ne m'étais même pas posé la question !!!
Et puis : "On va contrôler la glycémie, il faut faire attention au sucre..."
- Alors comment faire, Docteur ?
- Limiter les sucres et marcher ...
(Oui, je marche, mais pour le sucre, j'ai un peu de mal... même si j'ai remplacé l'aspartame par du sirop d'agave... y a du sucre partout !...)
Conclusion : "Mais mangez tout de même du sucre, car il faut vivre".
Ah oui là je suis d'accord, ne pas sombrer dans la tentation de ... psychoter !
Il y a tellement de livres et de recettes anti-cancer
qu'on culpabilise vite devant le moindre écart de "mauvaise conduite alimentaire".
Moi j'ai enfin admis que le cancer, c'est "multifactoriel" ;
ce mot plein de mystère résume toute l'incompréhension,
et aussi parfois l'impuissance face à cette pandémie.
Accepter qu'on ne peut tout maîtriser,
lâcher-prise,
et vivre, juste vivre, ici et maintenant.
Bonheur du jour 2 Camouflage
Bonheur du jour 1 Brushing
Pour la première fois depuis un an,
utiliser le sèche-cheveux pour me faire un brushing,
et ressembler un peu à la coupe de la perruque choisie par mon amie Michèle
il y a un an aussi ...
J'aime bien ma nouvelle tête,
mais je ne sais pas pourquoi,
j'ai du mal à accepter les compliments :
"ça te va mieux qu'avant... Surtout, ne les laisse pas repousser comme avant..."
Comme si ça n'était plus vraiment moi,
mais que cette nouvelle image imposée m'allait mieux
que celle que j'étais naturellement, "avant".
Ne pas se plaindre ...
Il y a un an, Frank Bruno m'aidait à traverser le tsunami de la mutilation...
Peut-être parce qu'il me donnait l'exemple d'un handicap visible et assumé,
qui ne l'empêchait pas de réaliser des exploits.
*
Aujourd'hui, je vois Philippe Croizon au journal télévisé,
qui dit sa tristesse et sa colère de s'être fait voler son fauteuil électrique,
c'est à dire son autonomie.
"Le sportif handicapé Philippe Croizon est furieux, après le vol de son fauteuil roulant électrique dans la nuit de jeudi à vendredi.
Il lance dans le Parisien un appel pour que l’engin lui soit restitué.
Le fauteuil, un modèle tous-chemins «tout neuf et fabriqué spécialement» pour lui, se trouvait dans une remorque fermée qui a été décrochée et emportée par des voleurs, alors que le nageur séjournait chez des proches à Martin-Eglise, près de Dieppe (Seine-Maritime).
Devenu célèbre en réalisant plusieurs exploits sportifs, notamment une traversée de la Manche à la nage en 2010, alors qu’il est amputé des quatre membres, le sportif affirme qu’outre le préjudice moral, la perte du fauteuil représente également une importante perte financière."
*
Quand je le vois "gesticuler" avec ses membres en moins, je me dis qu'il faut que j'accepte ce manchon qui ne m'empêche pas de vivre...
Depuis 9 mois que je le porte, une seule personne m'a posé des questions : c'était à l'Office du Tourisme de Morzine, un homme âgé m'a demandé directement : " Qu'est-ce que vous avez là ?... moi j'ai des chaussettes de contention sinon ça gonfle".
*
Personne ne peut imaginer qu'un cancer du sein s'accompagne d'un curage axillaire, alors je lui ai répondu : "j'ai une tendinite au coude"...
Et voilà le début des mensonges, pour ne pas annoncer le mot qui fait peur : j'ai (eu) un cancer...
Je me prépare à d'autres questions à la rentrée... Devrai-je "mentir" ou expliquer ?
Bonheur du jour Méthode Coué ou réalité ?
J'aime bien visiter le Blog "Bonheur du Jour" :
http://bonheurdujour.blogspirit.com/
*
Qu'est-ce qu'un Bonheur du jour ?
*
*
"Ne pas laisser les choses que l'on ne peut pas faire
nous empêcher de faire celles que l'on peut faire."
*
Etat d'esprit
De retour de vacances...
Entre sourires et larmes,
j'ai réalisé cet été le chemin parcouru depuis deux ans...
Cet été 2011 par où tout a commencé,
la récidive de ma belle-soeur,
l'annulation de nos vacances en Savoie pour aller à son chevet,
l'énergie déployée pour surmonter le stress.
Et puis deux ans après,
après avoir moi-même connu presque logiquement
la chirurgie et les traitements lourds,
partir dans ces montagnes où nous n'avions pu nous rendre
il y a deux ans,
se confronter aux souvenirs
pour exorciser la peur,
tourner la page,
et se donner une nouvelle chance de vivre de "bonnes vacances".
Mais rien n'est plus comme "avant".
J'ai perdu la légèreté et l'insouciance de vivre.
A chaque petit bonheur savouré,
vient un arrière-goût de tristesse et de peur
de l'avenir,
de la souffrance.
L'inconnu.
Après 5 ans d'épreuve,
Melilotus avait choisi aussi d'arrêter d'écrire sur son blog.
Et puis elle a à nouveau besoin à présent de cette roue de secours
pour dire et avancer sur le chemin d'une possible reconstruction.
http://blogdemelilotus.wordpress.com/
*
Après 5 ans sous hormonothérapie,
serai-je capable d'envisager encore une chirurgie lourde ?
Iris, après des années parcourues
avec la maladie toujours présente en toile de fond,
éprouve encore aussi le besoin de retranscrire
ces petites phrases assassines qui font mal à vie...
http://www.mon-intime-sein.com/article-taisez-vous-119489853-comments.html#anchorComment
*
Comme je ressens moi aussi encore profondément ces phrases
qui font si mal au coeur !
Peut-on jamais oublier ?
*
Je n'ai plus envie d'alimenter mon premier blog
qui était fait de mes sourires et coups de coeur,
parce que ma vie a perdu de sa légèreté,
à jamais.
La peur, les douleurs,
les larmes qui surgissent pour "rien",
la maladie qui reste présente,
qui semble ne devoir jamais s'arrêter
ni se faire tout à fait oublier,
l'esprit plus jamais tranquille,
même "en vacances".
Encore tant de chemin à parcourir ...
Pause
Bonjour mes fidèles ami(e)s,
Le temps s'accélère...
Un pied dans les RV médicaux,
un pied dans la préparation de l'école,
et je ne tiens plus debout,
je suis épuisée.
Besoin d'une pause,
de me ressourcer dans ma solitude
et prendre l'air du temps ...
Je vous quitte pour quelques temps
avec cette chanson qui me parle beaucoup,
et je vous souhaite plein de petits et grands bonheurs pour l'été
... même pluvieux, il sera heureux !
Tu me dis que rien n'effaceNi la craie ni le
Tu me dis que rien n'efface
Ni la craie ni le sang
Qu'on apprend après la classe
Ou après ses 30 ans
On peut dire 3 fois hélas
Que personne ne l'entend
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps
Tu me dis que vient l'hiver
Qu'on oublie le printemps
Que l'on vide les étagères
Qu'on remplit autrement
Qu'on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu'après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Tout est relatif
Hier mon chouchou (ou plutôt ex-idole , car j'ai fait du chemin depuis...) Karim NGosso annonçait sur sa page Facebook :
"Cervicales en souffrance, dur de dormir..."
Et là, branle-bas de combat de ses "fans" pour l'encourager, le soutenir...
L'autre jour aussi, quand je suis retournée à l'école, à la question rituelle "ça va ?", ma collègue P. m'a répondu : "J'ai de l'asthme"...
Quand les autres me parlent de leurs bobos,
ou quand une collègue qui ne m'a jamais demandé de mes nouvelles depuis plus d'un an, m'appelle chez moi pour me demander de me plier à SA liste de matériel pour la rentrée (du style... tu veux bien commander des pochettes rouges au lieu des vertes ?...),
je pourrais dire " ça n'a aucune importance, ça !" (sous-entendu, vous savez tout de même que l'enjeu pour moi est autrement plus vital !...)
Après tout ce que j'ai traversé, je pourrais brandir l'étendard "cancer", avec épée de Damoclès au-dessus de la tête...
Mais je sais bien que pour chacun comme pour moi, le grain de sable qui enraye le quotidien peut enclencher un engrenage de remise en cause de ses habitudes, et donc une perturbation vécue avec plus ou moins de détachement ou d'investissement émotif.
Même entre patients atteints de cancer, on aurait tendance à "comparer" les situations pour relativiser son mal ou celui des autres.
Comble du paradoxe, une amie de l'atelier psycho nous faisait part de sa grande culpabilité de ne pas avoir eu à subir la chimio comme nous autres ! On aurait envie de lui dire " Mais non, au contraire, tant mieux pour toi !" Et en même temps, cette culpabilité renvoie peut-être aussi à son degré de capacité à rebondir, qui est inversement proportionnel à l'énergie que nous autres déployons...
Parfois j'ai des doutes face à ma reprise en septembre. Certains se donnent plus de temps pour récupérer, d'autres n'ont pas le choix, il faut y aller.
Au final, chacun ses choix ou ses obligations.
Il faut que... Je dois ... Je voudrais bien... parvenir à ne plus m'intéresser aux choix des autres.
Juste affirmer les miens, à travers ma façon de vivre et de dire, sans chercher à prouver ou à convaincre qui que ce soit de ce que je sais, de ce que j'ai appris et de ce que je suis aujourd'hui.
Ni me laisser déstabiliser, ou douter de moi-même, en accordant trop d'intérêt ou d'émotions à la façon de vivre ou de dire des "autres".
Réparation
Parmi les membres de notre groupe d'ateliers, il y a Corinne, avocate de profession.
Elle est intransigeante dans ses jugements. Elle nous a expliqué que son métier l'a obligée à se battre toute sa vie pour défendre des clients.
A présent, c'est elle qui est engagée dans un procès à couteaux tirés avec son employeur qui l'a licenciée suite au cancer.
Elle lui réclame 100 000 euros pour réparation des dégâts faits dans sa vie professionnelle et morale.
Parfois, je repense à ceux qui m'ont fait du mal, cette année en particulier alors que je ne pouvais pas me défendre à armes égales.
Quelle réparation demander ?
De l'argent, certainement pas...
De mauvaises pensées, parfois ... La roue tourne, un jour "ils sauront" ce que j'ai vécu...
Et au final, ma réparation, essentielle, c'est ma reconstruction identitaire :
la force que je vais trouver en moi à présent pour ne plus subir les dommages imposés par les autres...
Et puis ne jamais oublier ceux qui m'ont aidée, et donner à d'autres ce que j'ai reçu.
De blogs en blogs ...
Au croisement de l'Ecriture, je découvre un nouveau visiteur sur mon blog...une ouverture sur un autre parcours, semé d'embûches, et des similitudes avec le mien...
J'aime ces coups de coeur du destin qui me font "rencontrer" des guides spirituels... ou simplement des personnes qui de par leur riche expérience, me montrent le chemin...
Alain écrit sur son blog ( dont j'aime beaucoup le titre... "J'en rêve encore...") :
"J'ai trouvé peut-être un relatif juste équilibre entre l'affirmation de moi, l'adaptation aux autres, et la joie profonde de se désapproprier."
http://alainx3.blogspot.fr/2013/06/atelier-te-lier.html#comment-form
Oui c'est cela à quoi j'aspire intuitivement...
Ne pas passer d'une extrême à l'autre... Mon curseur émotionnel aurait tendance à balancer entre l'indifférence insensible (par exemple envers certains collègues qui ne m'ont pas "accueillie" avec tout mon vécu ...) et l'incommensurable confiance envers les personnes en qui je confie toute ma gratitude pour m'avoir accompagnée sans relâche...
Certaines personnes disent avoir fait du tri dans leur vie suite à la maladie... Avoir rayé de leur agenda certains membres de leur famille ou de leur entourage...
J'aimerais à présent parvenir à ne pas attendre TOUT , Tout de suite et Tout le temps, sans éprouver de frustration ou de déception...
parce que c'est justement lorsqu'on n'attend rien que l'on reçoit beaucoup !
Pomme a écrit aussi sur son blog...:
"Hier une copine m'a dit que les personnes avaient pas trop envie d'aller sur un blog ou de lire un livre qui parle de cancer... Que peut être on pourrait l'attraper...c'est vrai ça on sait pas très bien comment cela se chope cette maladie là !"
http://laniaquedelamazone.blogspot.fr/
Et Lazuli ( qui vient de temps en temps me lire ) à très justement répondu :
"On n'écrit pas un blog pour donner aux gens ce qu'ils veulent lire, on l'écrit d'abord pour se faire du bien à soi. Et on n'oblige personne : ceux que ça n'intéresse pas peuvent passer leur chemin, il y en a beaucoup d'autres qui sont au contraire ravis de ce partage d'expérience. Merci, Pomme, d'écrire si régulièrement."
Ne plus être en attente, juste accueillir ce qui se présente.
"Maintenant est un cadeau,
c'est pour cela que ça s'appelle le présent."